Agence de presse APS du 08 décembre 2024
Derniers articles d'APS.dz
- Colloque international: des chercheurs soulignent le mérite de l'Emir Abdelkader dans la codification des textes relatifs aux droits de l'Homme - 7 décembre 2024
ALGER- Des experts et des chercheurs algériens et étrangers, ont été unanimes à souligner, samedi à Alger, le mérite de l'Emir Abdelkader dans la codification des textes consacrant les droits de l'Homme au sens moderne du terme, mettant en avant son ouverture en acceptant le dialogue avec ceux qui ne partagent pas ses convictions. Intervenant lors des premières séances du Colloque international "A l'honneur des gloires de la Nation: les hauts faits historiques, civilisationnels et patrimoniaux de l'Emir Abdelkader", organisé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, des chercheurs et des historiens algériens et étrangers, ont mis en exergue "les positions historiques et politiques de l'Emir Abdelkader, ainsi que son mérite dans la promulgation de législations ayant consacré les droits de l'Homme au sens moderne du terme, et son ouverture" aux autres. Le Dr Abderrahmane Benbouziane, maître de conférences à l'université de Tlemcen, a évoqué dans ce cadre "le côté humain marquant la personnalité de l'Emir Abdelkader, à travers notamment le traitement réservé aux prisonniers de guerre européens", estimant qu'il est considéré comme "l'une des personnalités les plus illustres de l'histoire moderne". Pour sa part, le président de la zaouïa Naqshabandi, le Cheick Abdelhafid Benchouk, a souligné que l'Emir est "l'exemple même d'un grand homme à tous égards et un modèle à suivre notamment dans son ouverture d'esprit et ses relations avec les Rois et les chefs d'Etat". De son côté, le professeur Mustapha Khayati a souligné que l'Emir Abdelkader était "le premier fondateur du droit humanitaire international", à travers "le bon traitement qu'il réservait aux prisonniers et le respect de la liberté de culte". Le professeur au Centre universitaire de Tipasa, Abdelkader Dahdouh a mis en exergue les principaux fondements de l'Etat algérien moderne, fondé par l'Emir Abdelkader après son allégeance, à savoir "la création de sceaux de l'Etat, la conception d'un drapeau, la formation d'une armée moderne, la frappe d'une monnaie nationale, la désignation d'une capitale, de membres du gouvernement, de walis et de cadres", ainsi que "l'établissement de relations diplomatiques et commerciales". Organisé par le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, ce colloque intervient dans le cadre de la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération. - Le Président sud-africain visite la Base centrale de logistique en 1ère Région militaire - 7 décembre 2024
ALGER- Le président d'Afrique du Sud, M. Cyril Ramaphosa, a effectué, samedi, une visite à la Base centrale de logistique en 1ère Région militaire, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. "Dans le cadre de sa visite d'Etat en Algérie, sur invitation de Monsieur Abdelmadjid Tebboune, président de la République, Chef suprême des Forces armée, ministre de la Défense nationale, Monsieur Cyril Ramaphosa, président de la République d'Afrique du Sud, a effectué aujourd'hui, samedi 7 décembre 2024, en compagnie de Monsieur Mohammed Arkab, ministre d'Etat, ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, une visite à la Base centrale de logistique en 1ère Région militaire, où il a été accueilli par le Général-major Ali Sidane, Commandant de la 1ère Région militaire, en présence du Général-major Ismaïl Seddiki, Chef du Département organisation et logistique de l'Etat-major de l'Armée nationale populaire", précise la même source. A l'entame, des honneurs militaires ont été rendus au Président sud-africain par les différentes formations des Forces de l'Armée nationale populaire. Après l'allocution de bienvenue prononcée par le Commandant de la 1ère Région militaire, le Président hôte a suivi une présentation faite par le Général, Directeur général de la Base centrale de logistique, portant sur l'organisation et les missions assignées à la Base centrale de logistique, relève le communiqué. Par la suite, l'hôte de l'Algérie a visité les différents départements et ateliers de la base, notamment le Département de rénovation des véhicules à chenille et l'Atelier de fonderie, où des explications détaillées lui ont été fournies sur le fonctionnement et les missions de ces ateliers. A l'issue de la visite, le président de la République d'Afrique du Sud a signé le Livre d'Or de la Base centrale de logistique. - Le président de la République s'entretient avec son homologue sud africain au salon d'honneur - 7 décembre 2024
ALGER - Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, s'est entretenu en tête à tête, samedi, au salon d'honneur de l'Aéroport international Houari-Boumediene, avec le président de la République d'Afrique du sud, pays frère, M. Cyril Ramaphosa, qui a achevé sa visite d'Etat en Algérie. Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a salué l'hôte de l'Algérie, le président de la République d'Afrique du Sud, M. Cyril Ramaphosa, qui a achevé sa visite d'Etat en Algérie. Le président de la République d'Afrique du Sud était arrivé jeudi soir en Algérie dans le cadre d'une visite d'Etat couronnée par la signature de la Déclaration de partenariat stratégique entre les deux pays, et de 5 mémorandums de coopération bilatérale. - Colloque sur l'Emir Abdelkader: Rebiga met en avant la grande considération du Président de la République pour les figures emblématiques de l'Algérie - 7 décembre 2024
ALGER- Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a mis en avant, samedi à Alger, la grande considération du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour les figures emblématiques de l'Algérie, notamment l'attention particulière qu'il accorde à la mémoire de "la grande figure algérienne" l'Emir Abdelkader. Lors de l'ouverture d'un Colloque intitulé: "A l'honneur des gloires de la Nation: les hauts faits historiques, civilisationnels et patrimoniaux de l'Emir Abdelkader", le ministre a affirmé que cette rencontre, organisée sous le haut patronage du Président de la République, "témoigne de l'intérêt que porte Monsieur le Président à la mémoire de l'Emir Abdelkader et sa grande considération pour les figures emblématiques marquantes de l'Algérie, qui ont hissé haut les valeurs de fierté et de gloire". Il a évoqué l'initiative du Président de la République pour un projet cinématographique de dimension internationale consacré à cette figure historique, ainsi que la réalisation d'une statue géante de l'Emir dans la wilaya d'Oran. A cette occasion, M. Rebiga a évoqué le parcours et les hauts faits de l'Emir Abdelkader, qu'il a décrit comme "un pionnier du jihad, de la résistance et de la paix, un symbole de la civilisation humaine, mais aussi un guide spirituel du soufisme et du savoir". Il a affirmé que cette personnalité incarne "plusieurs qualités exceptionnelles: un homme au patrimoine glorieux, érudit dans les affaires de sa religion, profondément attaché à la culture et à l'histoire de sa nation, expert en politique et en diplomatie et un leader hors pair". Le ministre a ajouté que "le parcours exceptionnel de l'Emir Abdelkader illustre une histoire marquée par l'héroïsme, la loyauté et le dévouement à la nation et à la patrie. Sa conduite, qui rejette la soumission, glorifie la liberté et se sacrifie pour les valeurs nobles, témoigne de son esprit civilisationnel non seulement envers ses compagnons et ses coreligionnaires, mais également envers ses adversaires", qualifiant l'Emir de "grande personnalité dans le monde". "Ce n'est pas un hasard si les Etats Unis ont donné son nom à l'une de leurs villes, +Elkader+, ni si de nombreux oulémas, historiens et écrivains s'intéressent à son patrimoine intellectuel et à son parcours" , a-t-il dit au sujet de l'Emir Abdelkader, ajoutant que "son parcours était une référence pour la lutte de notre peuple à travers les résistances nationales et les mouvements politiques et réformistes algériens jusqu'à la Révolution du 1er Novembre 1954". Le ministre a rappelé également "le rapatriement en Algérie, à l'époque du défunt président Houari Boumediene, des restes de l'Emir Abdelkader pour les inhumer dans son pays", appelant à protéger ses hauts faits et ceux des autres grandes figures de la nation, à sauvegarder leur mémoire et à transmettre leur message pour les générations futures. - Ouverture à Alger des travaux du Colloque international sur l'Emir Abdelkader - 7 décembre 2024
ALGER - Les travaux du Colloque international sur l'Emir Abdelkader ont débuté, samedi à Alger, sous le thème "A l'honneur des gloires de la Nation: les hauts faits historiques, civilisationnels et patrimoniaux de l'Emir Abdelkader", sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l'initiative du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit. La cérémonie d'ouverture a vu la présence du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, du ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, du conseiller du président de la République chargé des Affaires en lien avec la défense et la sécurité, Boumediene Benattou, ainsi que du conseiller du président de la République chargé des affaires religieuses, des zaouïas et des écoles coraniques, Mohamed Hassouni, en sus des représentants de différentes institutions nationales et du corps diplomatique accrédité en Algérie. Organisé en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, ce Colloque de deux jours se tient au Cercle national de l'Armée à Beni Messous (Alger) et rassemble des personnalités politiques, historiques, culturelles et académiques venues de divers pays, dont le maire de la ville ElKader (Etats-Unis), Josh Pope, la cofondatrice du projet éducatif "Emir Abdelkader", Kathy Garms, et le président actuel de la Fondation internationale de "l'Emir Abdelkader" à Damas (Syrie), Mohamed Cherif Al-Souaf. Ce rendez-vous, organisé dans le cadre des célébrations du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération et de la commémoration du 192e anniversaire de la Moubaya'a (Allégeance) à l'Emir Abdelkader, met en lumière les dimensions civilisationnelles et patrimoniales de cette figure emblématique, et vise à souligner son génie dans la résistance à l'occupation ainsi que les valeurs humanistes et les dimensions spirituelles de cette personnalité qui continue de captiver l'intérêt des chercheurs, historiens et acteurs du domaine culturel et politique au niveau national et à l'étranger. - Le Président de la République décore son homologue d'Afrique du Sud, pays frère, de la médaille de l'Ordre du mérite national "Athir" - 7 décembre 2024
ALGER - Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, récipiendaire de la médaille de l'Ordre du mérite national au rang "Sadr", a décidé de décerner la médaille de l'Ordre du mérite national au rang "Athir" à son frère, M. Cyril Ramaphosa, Président de la République d'Afrique du Sud. "A l'occasion de la visite d'Etat que le Président de la République d'Afrique du Sud, pays frère, effectue en Algérie, M. Abdelmadjid Tebboune, Président de la République, récipiendaire de la médaille de l'Ordre du mérite national au rang "Sadr", a décidé de décerner la médaille de l'Ordre du mérite national au rang "Athir" à son frère, M. Cyril Ramaphosa, en reconnaissance de ses efforts éminents et de ceux de l'Etat d'Afrique du Sud, Gouvernement et peuple, pour son rôle exceptionnel dans la défense des valeurs humaines communes sur la scène internationale et dans la dénonciation des crimes de génocide subis par le peuple palestinien frère aux mains du régime d'apartheid de l'entité israélienne". - Le président de la République d'Afrique du Sud salue le rôle de l'Algérie au Conseil de sécurité des Nations Unies - 6 décembre 2024
ALGER-Le président de la République d'Afrique du Sud, M. Cyril Ramaphosa, a salué, vendredi soir, le rôle de l'Algérie au Conseil de sécurité des Nations Unies, réitérant l'appel de son pays en faveur d'une réforme de cet organe onusien afin qu'il soit "plus représentatif". Dans un discours prononcé lors de la session extraordinaire des deux chambres du Parlement réunies au Palais des Nations (Alger), le président Ramaphosa a indiqué que son pays "réitère son appel en faveur d'une réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies afin qu'il soit plus représentatif", saluant "les positions honorables de l'Algérie". "Nous devons être ensemble pour réformer le système mondial et financier afin qu'il serve les intérêts de tous les pays et peuples", a-t-il dit à ce propos. Le président sud-africain a également souligné "la nécessité de soutenir les plus faibles et les marginalisés dans toutes les régions du monde et d'aider les civils dans les guerres et les conflits pour parvenir à une solution durable aux problèmes et unifier l'Afrique". "C'est là un projet visant à atteindre un développement durable et une économie prospère, et ce, à travers l'approfondissement de la coopération entre l'Algérie et l'Afrique du Sud et la coopération entre les Parlements des deux pays", a-t-il soutenu. Après avoir exprimé sa joie d'être en Algérie et de prononcer ce discours devant le Parlement algérien dans le cadre de sa visite d'Etat, à l'invitation de son frère, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le président Ramaphosa a affirmé que les deux pays "entretiennent des relations fraternelles solides". "Malgré la distance qui sépare nos deux pays, je me sens ici comme chez moi", a-t-il lancé. Cette visite vient "renforcer les relations de fraternité entre les deux pays", a-t-il dit, soulignant que l'Algérie "jouit d'une expérience" et "nous avons beaucoup à apprendre d'elle". A cette occasion, il a longuement évoqué le phénomène du colonialisme dont ont souffert de nombreux pays africains par le passé, rappelant que l'Algérie et l'Afrique du Sud avaient toutes deux souffert des affres du colonialisme, de l'oppression et de l'expropriation des terres, et que les deux pays avaient un long parcours de lutte contre le colonialisme. Ces deux pays, a-t-il ajouté, "ont rencontré les mêmes défis dans le passé", renouvelant "les remerciements de son pays à l'Algérie pour son soutien à sa lutte contre l'apartheid". Après avoir salué l'Algérie pour avoir honoré sa promesse de soutenir la libération des peuples africains à travers son rôle dans la formation des "combattants de la liberté" en Afrique du Sud, M. Ramaphosa a rappelé que le Congrès national africain "a été le premier mouvement de libération à créer son bureau international à Alger". Le peuple d'Afrique du Sud "est aujourd'hui libre et l'Algérie a contribué à sa liberté", a-t-il déclaré, rappelant que l'Algérie "est le premier pays dans lequel s'est rendu le leader Nelson Mandela après sa libération". "Il avait alors dit : l'Algérie "a fait de moi un homme", a encore rappelé le président sud-africain. Et d'assurer que les relations entre l'Algérie et l'Afrique du Sud "ne faibliront jamais car leur histoire est profonde et enracinée et leur avenir est prometteur". Affirmant que les deux pays "aspirent à renforcer leurs relations commerciales et d'investissement", le président M. Ramaphosa s'est félicité de la tenue de la 7e session de la Haute commission bilatérale de coopération entre les deux pays et du Forum d'affaires, assurant qu'ils seront "mis à profit pour développer la coopération dans les domaines de l'hydrogène vert, des énergies renouvelables, de l'aviation et des infrastructures". Il a également insisté sur "la nécessité pour les pays africains d'exploiter leurs ressources naturelles et de ne pas les laisser à la portée des puissances coloniales", et ce, afin de "permettre aux entreprises africaines de se développer, de prospérer et de créer des emplois". L'Algérie et l'Afrique du Sud "partagent les mêmes valeurs, le même parcours militant et une vision commune dans l'Union africaine et l'édification du continent africain telle que rêvé par les aïeux", a-t-il souligné, mettant en avant la détermination des deux pays à "continuer à respecter les valeurs démocratiques". Et de citer, à cet égard, les récentes élections dans son pays et la Présidentielle organisée le 7 septembre dernier en Algérie, lesquelles illustrent, a-t-il dit, "l'attachement des deux pays aux valeurs de la démocratie et au respect du choix du peuple". "Lors de sa présidence du G20, l'Afrique du sud s'est engagée à œuvrer pour le développement de l'Afrique, et nous voulons que l'Algérie et les Etats africains le rejoignent. Aussi j'invite le président Abdelmadjid Tebboune à prendre part au Sommet du G20 prévu en 2025 pour continuer à travailler ensemble", a ajouté le président Ramaphosa. =Algérie-Afrique du Sud : une position ferme en faveur des causes palestinienne et sahraouie= Par ailleurs, le président sud-africain a souligné que son pays et l'Algérie ont "une position ferme" en faveur des peuples sahraoui et palestinien, insistant sur l'impératif que "cesse maintenant" la guerre menée par l'occupation sioniste contre la bande de Ghaza. L'Algérie et l'Afrique du Sud "savent ce que c'est que d'être sous le joug colonial", d'où "leur position ferme en soutien au peuple palestinien", a-t-il dit, ajoutant que la guerre d'occupation sioniste menée contre la bande de Ghaza "doit cesser" et "nous réclamons qu'elle cesse maintenant". Rappelant que son pays avait intenté une action devant la Cour internationale de Justice (CIJ) contre l'occupation sioniste, le président Ramaphosa a affirmé que cette dernière "commet un génocide contre les civiles dans la bande de Ghaza", ajoutant que "tuer des femmes, des enfants et des personnes sans défense, bombarder les maisons, les écoles et les hôpitaux et empêcher l'accès des aides humanitaires est une honte". "Nous ne pouvons tolérer ses violations et il nous incombe de mettre fin à ce génocide", a-t-il martelé. "C'est ce qui a motivé l'Afrique du sud, qui se trouve à des milliers de kilomètres de la Palestine, à saisir la Cour internationale de Justice et nous sommes déterminés à soutenir les Palestiniens qui en ont grandement besoin", a-t-il poursuivi. "Nous l'avons fait car Nelson Mandela nous a dit que notre liberté ne sera pas complète tant que les Palestiniens ne jouiront pas leur pleine liberté et de leur droit à l'autodétermination", a-t-il expliqué. Concernant la cause sahraouie, le président Ramaphosa a affirmé que l'Algérie et l'Afrique du Sud restaient déterminées à soutenir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, saluant le soutien de l'Algérie à la lutte de ce peuple. Le président sud-africain a, à cet égard, rappelé à la communauté internationale sa responsabilité envers le peuple sahraoui, l'exhortant à "respecter le droit international et la Charte des Nations Unies", tout en insistant sur "l'impératif de construire un nouvel ordre mondial fondé sur le droit et la justice". - Palais des nations: début des travaux de la session extraordinaire du Parlement réuni en ses deux Chambres - 6 décembre 2024
ALGER - Les travaux de la session extraordinaire du Parlement réuni en ses deux Chambres pour écouter le discours du Président sud-africain, M. Cyril Ramaphosa, ont débuté vendredi soir au Palais des nations à Alger. Les travaux de cette session se déroulent en présence du président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, de hauts responsables de l'Etat et de membres du Gouvernement, ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie. Le Président sud-africain qui effectue une visite d'Etat en Algérie à l'invitation de son frère, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, devra prononcer à cette occasion un discours dans lequel il abordera plusieurs questions régionales et internationales. - "Nous avons la profonde conviction que la coopération avec l'Algérie renforcera la coopération africaine" - 6 décembre 2024
ALGER - Le Président de la République d'Afrique du Sud, pays frère, M. Cyril Ramaphosa, a exprimé vendredi sa profonde conviction que la coopération entre l'Algérie et son pays renforcera la coopération africaine. Dans une déclaration de presse conjointe avec le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l'issue de leurs entretiens au siège de la Présidence de la République, le Président Cyril Ramaphosa a affirmé : "Nous avons la profonde conviction que la coopération entre l'Afrique du Sud et l'Algérie renforcera la coopération africaine". "Nous sommes très heureux de cette coopération entre nos deux pays et nous aspirons à rehausser le niveau des échanges commerciaux, qui seront renforcés par le lancement de la zone de libre échange et de commerce entre les deux pays", a-t-il précisé, soulignant que "le peuple sud-africain remercie l'Algérie" pour son soutien à sa lutte et pour avoir accueilli le leader Nelson Mandela. A ce titre, M. Ramaphosa a exprimé son souhait de "renforcer les relations historiques entre les deux pays", remerciant le président de la République et l'Algérie pour l'accueil chaleureux qui lui a été réservé. Au plan international, le Président sud-africain a dénoncé "le non-respect du droit international", rappelant la plainte déposée par son pays contre l'entité sioniste pour les crimes de guerre commis à Ghaza, et a affirmé avoir reçu "un soutien important de nombreux pays" à cet égard. "Nous exigeons le respect du droit international en Palestine et nous sommes solidaires avec tous les peuples opprimés", a-t-il soutenu. - Le président de la République souligne la convergence de vues entre l'Algérie et l'Afrique du sud concernant les questions régionales et internationales - 6 décembre 2024
ALGER - Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a souligné, vendredi, la convergence de vues entre l'Algérie et l'Afrique du Sud concernant les questions régionales et internationales et sur la nécessité de privilégier les solutions politiques pour le règlement des crises loin des ingérences extérieures. "Nous avons eu une discussion approfondie sur l'actualité régionale et internationale, notamment l'agression sioniste contre Ghaza et le Liban, et je saisis cette occasion pour saluer, encore une fois, l'action intentée par l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de Justice (CIJ) et réaffirmer notre plein soutien à cette démarche", a dit le président de la République dans une déclaration conjointe à la presse avec le président de la République d'Afrique du Sud, M. Cyril Ramaphosa, au terme de leurs entretiens au siège de la Présidence de la République. "S'agissant de la situation dans la région, nous avons évoqué la question du Sahara occidental au sujet de laquelle nous avons réaffirmé le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'exercice de ses droits légitimes conformément à la légalité internationale", a-t-il ajouté. Le président de la République a en outre indiqué avoir procédé avec son frère le président de la République d'Afrique du Sud à "un échange de vues concernant la situation au Sahel, en Libye, au Soudan, en Afrique centrale et en Afrique australe" et abordé "d'autres sujets liés à l'action de l'Union africaine". Des échanges qui ont fait ressortir "une convergence de vues entre nos deux pays sur la nécessité de privilégier les solutions politiques négociées pour le règlement des crises loin des ingérences extérieures", a-t-il relevé. Lire aussi: Algérie-Afrique du Sud: entretiens bilatéraux concernant plusieurs secteurs. Et d'ajouter qu'il avait également été convenu d'intensifier les efforts au sein de l'Organisation des Nations Unies et de l'Union africaine pour "renforcer le rôle de notre continent et œuvrer à réaliser la revendication africaine de réforme du Conseil de sécurité en réparant l'injustice historique envers l'Afrique, conformément au Consensus et à la Déclaration de Syrte". Le président de la République a, par ailleurs, estimé que la visite d'Etat qu'effectue son homologue sud-africain en Algérie "reflète la particularité des relations historiques entre les deux pays, fondées sur la coopération étroite et la solidarité permanente" et "le caractère stratégique de nos relations bilatérales". Le président de la République a relevé que cette visite avait en outre permis de procéder à une évaluation globale de l'état des relations bilatérales entre les deux pays et d'examiner les moyens de les hisser "à la hauteur de la volonté politique commune", soulignant que la tenue de la 7e session de la Haute Commission bilatérale de coopération algéro-sud-africaine, parallèlement au Forum d'affaires entre les pays, offrait "un espace d'échanges entre les opérateurs économiques". Le président de la République a, par ailleurs, fait savoir que, lors de cette visite, une Déclaration de partenariat stratégique entre l'Algérie et l'Afrique du Sud a été signée, ainsi que cinq mémorandums d'entente entre les deux pays. Le président de la République a souhaité à nouveau la bienvenue à son frère le président de l'Afrique du Sud et à la délégation l'accompagnant, ainsi qu'"un agréable séjour dans son pays, l'Algérie, qui avait accueilli par le passé le leader Nelson Mandela".
- Le ministre du Travail reçoit le ministre béninois des PME - 7 décembre 2024
ALGER - Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Fayçal Bentaleb, a reçu, samedi à Alger, le ministre des Petites et moyennes entreprises et de la Promotion de l'Emploi de la République du Bénin, M. Modeste Kérékou, en marge de sa participation à la 3e édition de la Conférence africaine des start-up, indique un communiqué du ministère. Lors de cette rencontre, tenue au siège du ministère, M. Bentaleb a mis en avant "les efforts consentis par l'Algérie dans la promotion de l'emploi et la lutte contre le chômage", soulignant "les politiques nationales algériennes visant à promouvoir l'emploi et à réduire le chômage à travers des programmes innovants encourageant l'investissement dans les ressources humaines que recèle l'Algérie, selon les différents dispositifs et mécanismes mis en place, ce qui contribue à la réalisation du développement durable et à la résorption du chômage". A cette occasion, il a évoqué "les initiatives et programmes adoptés pour inciter les jeunes à investir le marché du travail, et l'allocation chômage destinée aux jeunes à la recherche d'un emploi pour la première fois, en accompagnant les bénéficiaires avec des formations qualifiantes". Il a également évoqué "les programmes visant à encourager l'esprit d'initiative et d'entrepreneuriat en instituant un congé pour création d'entreprise au profit des travailleurs salariés". Le ministère du Travail a commencé à "traiter les conséquences pouvant affecter le marché du travail en raison de l'utilisation massive de l'intelligence artificielle dans le domaine économique", a fait savoir M. Bentaleb, réaffirmant "l'engagement de l'Etat à réunir toutes les conditions permettant de booster l'économie nationale, en focalisant sur le soutien aux PME en tant que vecteur de création d'un emploi durable et de développement économique". Il a, en outre, rappelé "l'engagement de l'Etat algérien à garantir une protection sociale solide et inclusive au travailleur algérien, tout en veillant à préserver sa dignité, dans le cadre d'une justice équilibrée entre l'employeur et l'employé, et le Gouvernement, conformément aux principes de l'Etat social". "Le système de la sécurité sociale algérien couvre neuf (9) risques stipulés par la Convention 102 de l'Organisation internationale du travail (OIT), permettant à 30 millions d'Algériens de bénéficier des prestations de la sécurité sociale à des taux élevés", a-t-il ajouté. Par ailleurs, le ministre algérien du Travail a mis en avant les efforts inlassables déployés pour améliorer le climat syndical en Algérie avec ses différentes composantes, "en protégeant le droit à l'exercice syndical qui a enrichi le dialogue social que l'Etat œuvre à renforcer". De son côté, "le ministre des PME et de la Promotion de l'Emploi de la République du Bénin a salué l'expérience algérienne réussie en matière d'emploi et de résorption du chômage", exprimant son souhait de "renforcer les moyens de coopération bilatérale et de bénéficier de l'expertise de l'Algérie" qu'il a qualifiée de "pionnier dans ce domaine", et ce, en vue de soutenir les politiques d'emploi de son pays. A l'issue de cette rencontre, les deux parties se sont félicitées des relations bilatérales "historiques et privilégiées" entre l'Algérie et le Bénin, réaffirmant leur détermination à "consolider les liens de partenariat et l'échange d'expertises, au mieux des intérêts des deux peuples frères, ainsi que la coopération entre les pays du continent africain afin d'atteindre des objectifs communs pour un développement économique et social durable à l'échelle continentale". - L'Algérie est "en train de progresser de manière tout à fait positive" sur le plan économique - 7 décembre 2024
ALGER- L'Algérie est "en train de progresser de manière tout à fait positive" sur le plan économique, avec des "chiffres qui parlent d'eux-mêmes", a indiqué samedi à Alger, le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Ousmane Dione, félicitant les autorités du pays pour ces progrès. "La situation économique de l'Algérie est bonne et saine (...) il est important de féliciter les autorités algériennes par rapport aux résultats qu'elles sont en train d'enregistrer (...) Il faut quand même reconnaitre que depuis 2021, l'économie algérienne a enregistré une reprise vigoureuse", a-t-il déclaré à l'émission "Débat politique" de la Chaine 3 de la Radio nationale. "L'Algérie est en train de progresser de façon tout à fait positive ...il faudra la féliciter pour ces progrès et l'inciter à continuer à aller de l'avant", a-t-il soutenu. Chiffres à l'appui, M. Diaone a notamment cité "un taux de croissance de 3,9% à 4% par an, réalisé par l'économie algérienne après l'épidémie de Covid, une croissance aujourd'hui mieux stabilisée et qui continue à croitre". Cette croissance, poursuit-il, est "soutenue, en large partie, par l’exportation des hydrocarbures", saluant aussi "l'effort constaté en termes de diversification, avec des recettes (hors hydrocarbures)". Il a également fait observer "le solde positif de la balance courante depuis 2022", et "la hausse des réserves de change de l'Algérie, pour se situer aujourd'hui à l'équivalent de 16 mois d'importations". ==Une inflation maîtrisée et une politique sociale remarquable== Quant au taux d'inflation, le vice-président de la BM estime que "la phase inflationniste a été bien maitrisée" en Algérie, faisant remarquer que "les prix sur le marché algérien sont beaucoup plus abordables comparés aux prix mondiaux". La hausse du déficit budgétaire est d'ailleurs engendrée, soutient-il, par "les différentes interventions de l'Etat destinées à soutenir et à préserver le pouvoir d'achat des Algériens". Pour lui, cette politique sociale de l'Etat est "importante et intéressante dans le contexte mondial actuel où il n'y a pas beaucoup de pays qui peuvent se permettre d'investir autant pour soutenir le pouvoir d'achat de leurs populations". Parmi les multiples progrès réalisés par l'Algérie ces dernières années, M. Dione s'est notamment réjoui de "l'ouverture du marché, de la compétitivité, la stabilité macroéconomique, un cadre où les IDE se sentent de plus en plus à l'aise, le développement des infrastructures et le développement régulier de certain secteurs niches comme l'agriculture, le tourisme, le digital et les start-up. Il a également évoqué la qualité de la qualification des Algériens, notamment dans le secteur des hydrocarbures. "Je viens d'ailleurs de rentrer ce matin de Hassi Messaoud, c'est dire combien l'Algérie nous tient à cœur et que son développement est une priorité (...) J'ai pu voir les investissements (énergétiques) extraordinaires et surtout la qualité technique des Algériens sur les différents champs d'hydrocarbures", a-t-il fait constater, saluant "un +Made in Algeria+ fondamentalement important". Le représentant de l'institution internationale a cependant attiré l'attention sur la nécessité de renforcer les efforts en matière de marketing et de communication sur ces progrès. "Les chiffres parlent d'eux-mêmes, mais il faut plus d'effort de marketing pour faire connaitre les progrès réalisés par l'Algérie. A titre d'exemple : de grandes performances ont été réalisées par le pays en matière de dessalement de l'eau de mer, des réalisations qui restent malheureusement inconnues par beaucoup de gens", a-t-il regretté. Mettant, d'autre part, l'accent sur la place stratégique de l'Algérie en Afrique, M. Dione a invité le pays à exploiter sa position géographique pour pouvoir renforcer les échanges économiques, commerciaux et technologique avec les pays africains, afin de consolider sa position en termes d'exportation, d'attrait des investissements et des technologies nouvelles. Pour l'Afrique, l'Algérie "pourrait être non seulement un vecteur de progrès économique mais aussi d'attrait des IDE , de création d'emplois de qualité, tout en assurant la mission de diffusion de la technologie à travers le continent africain", a-t-il prédit. Dans son rapport de suivi de la situation économique de l’Algérie pour l'automne 2024, la Banque mondiale a mis en avant "la solide performance économique" du pays, avec une croissance "robuste" au premier semestre, à 3,9%. Cette croissance est "diversifiée et soutenue par un secteur agricole résilient", avait souligné la BM dans son rapport, en précisant que l'Algérie a connu une "amélioration notable de la stabilité des prix, avec une inflation réduite à 4,3% sur les neuf premiers mois de 2024". - Elaboration d'une stratégie nationale pour la protection des marques commerciales algériennes - 7 décembre 2024
SETIF- Une stratégie nationale de protection des marques commerciales algériennes, à l'intérieur et à l'extérieur du pays, est en cours d'élaboration, a déclaré, samedi à Sétif, le directeur des Affaires civiles et du Sceau de l'Etat au ministère de la Justice, Ahmed Ali Salah. Intervenant à l'ouverture d'un séminaire national consacré à la lutte contre la contrefaçon des marques commerciales, organisé à la salle de conférences du Club des avocats par l'Ordre des avocats de la région de Sétif, en coordination avec l'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) et le Bureau extérieur de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), le responsable central a souligné qu'une commission interministérielle composée de plusieurs secteurs concernés (justice, commerce, douanes, industrie et banques) s'attèle à l'élaboration d'une stratégie nationale de protection des marques nationales à l'intérieur et, surtout, à l'extérieur du pays. Cette stratégie vise à assurer la protection juridique et à prévenir la contrefaçon des produits algériens à l'intérieur du pays et à l'étranger, a-t-il ajouté, notant que l'Algérie dispose d'une législation récente dans ce domaine, conforme aux conventions internationales, et que la justice algérienne joue un rôle important dans le traitement de la question de la contrefaçon, mettant notamment fin, en coopération avec les différents acteurs, à certaines pratiques, et résolvant plusieurs litiges devant les juridictions civiles et les tribunaux de commerce spécialisés. Ahmed Ali Salah a souligné la "grande attention" accordée par l'Etat à cette question, citant l'existence de tribunaux de commerce, seules juridictions compétentes pour juger de tels litiges et poursuivre les contrevenants à la législation en vigueur, et d'un comité interministériel de lutte contre la contrefaçon, en plus de l'arsenal juridique existant. Pour sa part, le président de l'Union nationale des ordres des avocats, Me Ibrahim Taïri, a indiqué que cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la formation continue des avocats et des magistrats, d'autant qu'il s'agit, a-t-il dit, d'un " thème d'une grande importance puisque la marque est l'un des éléments les plus importants de la propriété intellectuelle ". Il a également souligné que la contrefaçon des marques est un " phénomène mondial dangereux ", qui cause de grands dommages aux personnes physiques et morales (sociétés, entreprises) en raison de son impact négatif sur la croissance économique, sur l'innovation et sur les droits de propriété intellectuelle, tout en constituant une pratique déloyale dans le domaine commercial. Selon Me Taïri, cette rencontre vise à mettre en lumière les problèmes juridiques les plus importants auxquels la marque commerciale est confrontée, à débattre de la question et à mettre en évidence la position du droit et du pouvoir judiciaire algériens sur le phénomène de la contrefaçon des marques, ainsi que l'efficacité et l'efficience des mécanismes juridiques disponibles, tout en identifiant les répercussions de ce phénomène et en recherchant les moyens juridiques d'en venir à bout. Les participants ont débattu de deux thèmes principaux : "Les mécanismes civils de lutte contre la contrefaçon " et " Les moyens pénaux de lutte contre la contrefaçon" et ce, lors de huit interventions d'avocats, de magistrats, d'universitaires, de spécialistes de l'INAPI et de l'administration des douanes. Ont également pris part à cette rencontre, placée sous l'égide du ministère de la Justice, le wali de Sétif, Mustapha Limani, le procureur général près la Cour de Sétif, Fayçal Zerdani, le président de la Cour, Hadj Mihoub Sidi Moussa Kamel, plusieurs magistrats, des responsables de 24 barreaux régionaux, des présidents de Cours, des procureurs de la République et les procureurs généraux près les Cours de Bordj Bou Arreridj et de M'sila, en plus d'acteurs et de parties concernées par la question. - 3e Conférence africaine des startups: une dynamique marquée par la conclusion de partenariats internationaux - 7 décembre 2024
ALGER - L'exposition organisée en marge de la 3e édition de la Conférence africaine des startups, qui se déroule à Alger, connait une intense activité pour les entreprises participantes, dont certaines ont réussi à conclure des partenariats internationaux et d'autres s'emploient à réaliser cet objectif avant la fin de l'évènement. L'exposition a été ponctuée par une forte affluence des entrepreneurs dans les espaces réservés à la présentation des projets et aux rencontres bilatérales entre exposants, ce qui a permis aux entreprises de promouvoir leurs projets et de chercher à étendre leurs activités à l'international. Dans des déclarations à l'APS, plusieurs exposants ont affirmé que la principale motivation de leur participation au rendez-vous d'Alger était de décrocher des contrats de partenariat afin d'exporter leurs services au-delà des frontières de leurs pays respectifs. A ce titre, un gérant d'une startup kenyane spécialisée dans les énergies renouvelables a affirmé que son entreprise "qui commence à enregistrer des succès dans son pays, aspire à s'étendre aux pays voisins et à nouer divers partenariats", soulignant que la participation de la délégation kenyane à cet événement a été "très bénéfique". De son côté, un gérant d'une startup rwandaise spécialisée dans la conception 3D basée sur la réalité virtuelle pour les jeux électroniques et les annonces, a indiqué que bien que son entreprise collabore déjà avec des clients au Canada et aux Etats-Unis et dans d'autres pays occidentaux, la participation à cette conférence constitue "une étape importante ouvrant la voie à de nouveaux partenariats". Il a ajouté que le marché algérien offre de nombreuses opportunités de coopération et que d'autres pays africains représentent un espace favorable pour étendre l'activité. Pour sa part, un gérant d'une startup éthiopienne spécialisée dans la réservation de billets de transport, a affirmé que son entreprise qui a réalisé un chiffre d'affaire de 4 millions de dollars durant les huit dernier mois, vise désormais une expansion internationale. L'intervenant a également évoqué les discussions engagées avec les représentants d'entreprises algériennes, tanzaniennes et ghanéennes, en vue de signer des contrats à l'avenir. Un autre gérant d'une startup offrant une plateforme éducative a indiqué avoir engagé des discussions avec des opérateurs en Algérie, en République démocratique du Congo, en Ethiopie, et au Botswana, afin de nouer des partenariats dans le domaine. Les travaux de la 3e édition de la 3e édition de la Conférence africaine des startups, dont l'ouverture a été présidée jeudi dernier par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, se poursuivent, samedi à Alger, au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger). Placée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, cette édition est organisée par le ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises et l'accélérateur public "Algeria Venture", avec la participation de ministres et de responsables de l'innovation et des startups de pays africains et de l'Union africaine (UA) ainsi que plus de 500 startups et investisseurs de plusieurs pays africains. - L'Afrique doit accroître le nombre de startups pour attirer les investisseurs - 7 décembre 2024
ALGER - Des experts ont souligné, lors de la 3e édition de la Conférence Africaine des Start-up, la nécessité pour l'Afrique d'accroître le nombre des startups afin d'attirer davantage les investisseurs, insistant sur l'importance de véhiculer une image positive des pays africains, pour en faire une destination attractive à la hauteur de leurs potentialités. Lors d'une séance de débat intitulée "Entrepreneuriat technique et environnement des start-ups", Kamel Amroune, entrepreneur algérien à la tête d'une start-up au Luxembourg a affirmé que l'Afrique est appelée à augmenter significativement le nombre de ses startups pour créer un marché attrayant pour les financements étrangers, citant l'exemple de certains pays ayant réussi à se forger une image de nations en forte croissance, ouvertes à l'innovation. L'expert a salué l'organisation d'événements majeurs comme la Conférence africaine des start-ups, qu'il considère comme un forum essentiel pour établir des partenariats entre entreprises. De son côté, Clément Mugisa, expert camerounais, a déclaré que "les bailleurs de fonds et les investisseurs sont prêts à accéder au marché africain, mais recherchent des startups de haut niveau, capables d’étendre leurs activités à plusieurs pays", ajoutant que les investisseurs privilégient les marchés riches en startups et en opportunités, d'où la nécessité de créer davantage d'entreprises avant de lancer de nouveaux projets. Pour sa part, Mohamed Amine Aouni, entrepreneur tunisien, a passé en revue les expériences de certains pays où le nombre de startups a augmenté, ce qui a contribué à changer le cadre juridique et à ouvrir la voie à la création de fonds de financement et à attirer des investisseurs étrangers. L'intervenant a aussi appelé à "organiser davantage de manifestations rassemblant les entrepreneurs africains, afin d'échanger les expertises et d'établir davantage de partenariats fructueux". George Murumba, représentant de l'Agence de développement de l'Union Africaine (AUDA-NEPAD), a souligné "la nécessité de la coopération entre les pays africains, notamment ceux qui sont leaders dans le domaine des startups", en établissant des normes précises pour définir la qualité et la compétitivité des startups, afin de garantir leur présence sur la scène internationale et leur expansion. L'expert a en outre indiqué que l'attractivité du climat des affaires repose sur trois (3) piliers essentiels à savoir la gouvernance, l'infrastructure financière solide et la mise en place d'incubateurs et d'accélérateurs d'affaires. Placée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et organisée par le ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, ainsi que l'accélérateur public "Algeria Venture", la 3e édition de la Conférence africaine des start-up se poursuit, samedi, au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger). La manifestation rassemble plus de 500 startups et 100 investisseurs venus de 50 pays africains, avec l'organisation de près de 30 conférences ayant vu la participation de plus de 200 experts, faisant de cette rencontre "la plus grande de son genre en Afrique", selon les organisateurs. - Conférence africaine des startups: les travaux se poursuivent pour le troisième et dernier jour - 7 décembre 2024
ALGER - Les travaux de la 3e édition de la Conférence africaine des startups, dont l'ouverture a été présidée, jeudi dernier, par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, se poursuivent, samedi au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger). Le troisième et dernier jour de cette manifestation sera marqué par plusieurs activités, notamment le Sommet de l'Intelligence artificielle (IA) regroupant des experts et des décideurs dans le domaine, pour débattre des dernières innovations en la matière. Le programme du dernier jour inclut une visite du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah à l'exposition dédiée aux startups, organisée en marge de la conférence africaine (5-7 décembre 2024), a-t-on appris auprès des organisateurs. Parallèlement à la Conférence, le Conseil scientifique de l'Intelligence artificielle, en collaboration avec le ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro- entreprises ainsi que d'autres ministères, organise une conférence consacrée à la stratégie nationale sur l'intelligence artificielle. Le deuxième jour de cette Conférence, tenu vendredi, a été marqué par la réunion du Sommet ministériel africain des start-up, sous la présidence du M. Ouadah. Cette rencontre à huis clos a permis aux ministres africains d'examiner le programme du secrétariat général de la conférence et de la feuille de route visant à accompagner la stratégie africaine pour l'Intelligence artificielle. Lors d'une table ronde intitulée "Eriger des ponts : rôle de la diaspora algérienne et africaine", le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger M. Sofiane Chaib, a souligné "l'engagement de l'Algérie à renforcer la coopération africaine dans les domaines de la transformation numérique et de l'Intelligence artificielle, étant des piliers pour la relance de l'économie de la connaissance dans le continent". Le deuxième jour de cette manifestation a aussi connu l'organisation de plusieurs ateliers, rencontres et conférences regroupant différents acteurs participant à la 3e édition de cette manifestation, placée sous le thème: "Réimaginer l'Afrique par l'Intelligence artificielle" outre la poursuite des activités de l'exposition dédiée aux startups. Placée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, cette édition dont les activités seront clôturées, samedi, est organisée par le ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises et l'accélérateur public Algeria Venture. - Fin des travaux du deuxième jour de la 3e édition de la Conférence africaine des start-up - 6 décembre 2024
ALGER-Les travaux du deuxième jour de la 3e édition de la Conférence africaine des start-up, prévue jusqu'à samedi, ont pris fin vendredi au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal (Alger). Le deuxième jour de cet événement continental a été marqué par la tenue du Sommet ministériel africain des start-up, lors duquel les ministres africains ont discuté du programme du Secrétariat général de la conférence et d'une feuille de route visant à accompagner la Stratégie africaine en matière d'Intelligence artificielle. A ce propos, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a indiqué que "deux thèmes importants ont été discutés, à savoir le programme du Secrétariat général de la conférence 2025-2063, qui sera adopté ultérieurement lors de la réunion ministérielle, et une feuille de route pour accompagner la Stratégie africaine en matière d'intelligence artificielle, en vue de proposer des solutions et des initiatives à même de permettre aux start-up et aux innovateurs d'utiliser l'Intelligence artificielle pour créer de la richesse en Afrique et en faire une locomotive du développement durable, en phase avec le thème de cette édition". Le deuxième jour de cet évènement continental a également vu l'organisation de plusieurs conférences animées par des experts, des opérateurs économiques et des décideurs sur différentes thématiques liées à l'Intelligence artificielle dans l'éducation, à l'écosystème des start-up et à la cybersécurité. En marge de cette conférence, une exposition de start-up a été organisée et des rencontres B2B se sont tenues entre des start-up algériennes et étrangères Placée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, cette édition est organisée par le ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises et l'accélérateur public Algeria Venture, avec la participation de plus de 500 start-up et de 100 investisseurs de 50 pays africains. - 3e conférence africaine des start-up : les participants soulignent l'engouement que suscite cet événement - 6 décembre 2024
ALGER-Les participants à la 3e édition de la Conférence africaine des start-up ont souligné, vendredi, l'engouement que suscite cet important événement africain, en tant qu'espace d'échange d'idées et d'expertises permettant de développer une nouvelle vision des start-ups reposant sur l'Intelligence artificielle. Dans des déclarations à la presse en marge des travaux de la conférence, des experts ont souligné l'engouement que suscite cet événement continental marqué par la participation d'un nombre considérable d'opérateurs économiques, d'experts, de décideurs et de start-up. Dans ce cadre, le Directeur exécutif du centre technologique relevant de la Commission économique et sociale pour l'Asie occidentale, Kareem Hassan, a souligné l'importance de cette conférence qui permet, a-t-il dit, de prendre connaissance des expériences des pays africains en la matière. Les modèles africains de réussite que nous avons constatés lors de cet événement montrent que le continent est une pépinière de talents dans différents secteurs, notamment les technologies, a poursuivi M. Hassan, estimant que les applications technologiques et l'Intelligence artificielle "font partie intégrante du processus de développement" et "sont à même d'accélérer la concrétisation des objectifs de développement durable (ODD)". Le Directeur exécutif de Technology for Humanity, Alain Dolium, a, quant à lui, souligné "l'importance majeure" de la participation à ce rendez-vous continental car, a-t-il dit, "l'Afrique a besoin de son propre marché numérique pour bénéficier d'un écosystème propice et préserver sa souveraineté sur les données". "Il s'agit là de deux éléments fondamentaux pour le développement de l'Intelligence artificielle", a-t-il ajouté. De son côté, le Directeur exécutif d'une start-up tunisienne, Mohamed Amine El Ouni, a affirmé que cette rencontre constituait une opportunité pour les entrepreneurs expérimentés de partager leurs expériences dans le domaine, notamment sur la manière de présenter les projets afin d'obtenir le financement nécessaire, souhaitant que sa deuxième participation à cette manifestation se traduise par de nouvelles opportunités d'investissement. L'expert algérien Farid Arab a estimé, quant à lui, que cet événement, dont le nombre de participants augmente d'une édition à l'autre, s'est forgée une large notoriété lui permettant d'attirer les meilleurs experts, soulignant "l'importance d'associer tous les Africains au processus de transformation numérique reposant sur l'intelligence artificielle". Placée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et organisée par le ministère de l'Economie de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises et l'accélérateur public Algeria Venture, cette édition se poursuit jusqu'au 7 décembre. - Conférence africaine des start-up : l'Algérie réaffirme son engagement à renforcer la coopération africaine en matière de transformation numérique et d'Intelligence artificielle - 6 décembre 2024
ALGER- Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, M. Sofiane Chaib, a mis en avant, vendredi, l'engagement de l'Algérie à renforcer la coopération africaine en matière de transformation numérique et d'Intelligence artificielle, en tant que leviers pour promouvoir l'économie de la connaissance en Afrique. S'exprimant lors d'un panel avec des membres de la diaspora algérienne et africaine, en marge de la 3e Conférence africaine des start-up, au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, M. Chaib a précisé que "l'Algérie, partant de son attachement ancré à son appartenance africaine et de son engagement constant à défendre les intérêts communs des pays africains, accorde une importance majeure à la participation à de tels événements", estimant qu'"il est désormais essentiel d'œuvrer constamment au développement d'une vision africaine renouvelée et prospective qui tienne compte des exigences de la transformation numérique et des progrès de l'Intelligence artificielle au service de la renaissance du continent pour qu'il puisse retrouver la place qui lui sied sur la scène internationale". A cette occasion, M. Chaib a salué "les résultats positifs" des deux précédentes éditions de la conférence, notamment la facilitation de l'accès au financement et l'amélioration du cadre réglementaire au profit des start-up, appelant à "continuer à capitaliser sur ces réalisations". Conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans le cadre d'une vision stratégique et prospective ambitieuse pour le développement d'un écosystème favorable à l'Intelligence artificielle, l'Algérie a réalisé des progrès substantiels dans le soutien à la recherche scientifique et à l'innovation technologique, avec notamment la création de l'Ecole nationale supérieure d'intelligence artificielle, de l'Ecole nationale supérieure de mathématiques et de l'Ecole nationale supérieure d'informatique, a relevé le secrétaire d'Etat. "Cela illustre clairement l'intérêt que porte l'Etat algérien à ces domaines scientifiques et son attachement à promouvoir l'utilisation de leurs techniques le plus largement possible, au vu de leurs retombées positives sur le plan économique", a fait observer M. Chaib. Il a en outre précisé que ces entreprises s'employaient à former des spécialistes dans des domaines de priorité nationale, rappelant l'intérêt majeur accordé par l'Etat à l'utilisation des technologies de l'Intelligence artificielle pour améliorer le rendement économique et créer des opportunités d'emploi innovantes. Fière de ses compétences nationales, tant à l'intérieur du pays qu'à l'étranger, l'Algérie s'emploie à tirer parti de leurs expertises pour atteindre les objectifs de développement, a souligné M. Chaib, saluant, dans ce cadre, les contributions remarquables des membres de la communauté algérienne à l'étranger. A ce propos, il a indiqué que l'Algérie "a toujours valorisé les contributions constructives et sérieuses des compétences algériennes à l'étranger au développement national, notamment à la lumière de leur volonté de mettre leurs précieuses expertises scientifiques et académiques au service de la renaissance économique du pays et en matière de développement". Chaib a, dans ce contexte, mis en avant l'apport précieux de 27 des meilleures compétences scientifiques algériennes issues des plus prestigieuses universités mondiales, dans le cadre du Conseil scientifique de l'Intelligence artificielle, installé au niveau de l'Ecole nationale supérieure d'intelligence artificielle. Il a, par ailleurs, estimé que "la réalisation des objectifs de cette conférence et la mise en œuvre de ses conclusions sur le terrain nécessitent une étroite collaboration et un large consensus entre les institutions gouvernementales, les start-up et les établissements d'enseignement et de recherche concernés par la transformation numérique et l'Intelligence artificielle, au niveau de chaque pays africain, mais aussi entre les pays africains". Le Secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger a conclu son propos en réaffirmant l'engagement de l'Algérie à "poursuivre ses efforts pour créer un environnement favorable à l'innovation en Afrique", soulignant que l'Algérie était "disposée à partager son expérience en matière de start-up et d'Intelligence artificielle avec les frères africains et à tirer parti de leurs expériences dans ces domaines". - Conférence africaine des start-up: les participants soulignent l'importance de la coopération pour accélérer la transformation numérique en Afrique - 6 décembre 2024
ALGER - Des ministres et responsables africains ont souligné, vendredi à Alger, lors du Sommet ministériel organisé dans le cadre des travaux de la Conférence africaine des start-up, l'importance de la coordination et de l'action commune pour accélérer la transformation numérique en Afrique, mettant en avant les efforts de l'Algérie pour parachever la libération et la renaissance du continent. Dans ce cadre, le ministre des Affaires économiques et financières de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Mouloud Mohamed Fadel, s'est réjoui de sa participation à la Conférence d'Alger des start-up, se félicitant du fait que son pays soit partie prenante de "la dynamique africaine pour l'émancipation technologique". "Nous sommes fiers de faire partie de cette dynamique africaine pour l'émancipation technologique, qui s'inscrit dans la continuité de la dynamique historique de l'Afrique, qui était jadis une dynamique de libération, d'indépendance et de décolonisation", a-t-il dit, ajoutant que "l'Afrique, à travers l'Algérie, œuvre aujourd'hui à parachever son émancipation et à réaliser sa renaissance". Il a, à cette occasion, mis en avant le potentiel de l'Intelligence artificielle pour aider l'Afrique à connaître un véritable essor dans divers domaines comme l'agriculture, la santé, l'éducation et la cybersécurité, mais aussi à développer des solutions environnementales. Cette conférence, a-t-il dit, permettra à l'Afrique de "capitaliser sur les avancées technologiques et de les employer au service des intérêts et des priorités des peuples africains", rappelant les efforts de la République sahraouie dans ce sens, notamment à travers l'organisation d'une conférence intitulée "L'innovation au service des réfugiés sahraouis" du 1er au 3 décembre 2024. "La cause sahraouie est un projet d'Etat indépendant et, par conséquent, le peuple sahraoui s'intéresse à l'emploi de la technologie au service de son projet futur, d'autant que toutes les institutions sahraouies et toutes les initiatives économiques du pays entendent recourir à l'Intelligence artificielle dans l'administration, la gestion des affaires des réfugiés, l'éducation et la santé", a-t-il soutenu. De son côté, le ministre d'Etat à l'Innovation et à la Technologie de l'Ethiopie, M. Bayissa Bedada, a souligné l'importance de cette conférence continentale "exceptionnelle", saluant la contribution de l'Algérie à la dynamisation de la coopération africaine dans divers domaines. Cette conférence continentale reflète "les aspirations de l'Afrique en matière d'innovation et de transformation numérique", a-t-il affirmé, mettant en avant l'importance de la synergie pour accélérer le passage vers l'économie de la connaissance dans la région. Le ministre tunisien des Technologies de la Communication, Sofiene Hemissi, a, quant à lui, relevé la convergence de vues entre l'Algérie et la Tunisie sur les moyens de développer les start-up et d'encourager l'emploi de l'intelligence artificielle dans différents domaines. Le développement des start-up "ne saurait se réaliser qu'à travers le renforcement des jeunes ressources humaines et la mise en place de cadres juridiques adaptés", a relevé le ministre tunisien, rappelant que la ressource humaine était le capital des pays africains. Pour sa part, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique de la République du Congo, Léon Juste Ibombo, a estimé que la conférence permettait aux participants de joindre leurs efforts et de partager leurs idées, notamment dans le contexte actuel où il est essentiel que l'Afrique parle d'une seule voix, a-t-il dit, soulignant l'importance de cet événement et de ses conclusions pour "imprimer une nouvelle dynamique africaine". En marge des travaux de la conférence, les porteurs de projets innovants et les start-up continuent d'exposer leurs produits et innovations et d'échanger avec leurs homologues africains participant à cet événement en vue d'établir des relations d'affaires et des partenariats. Pour rappel, les participants au Sommet ministériel africain des start-up, organisé dans le cadre de la 3e édition de la Conférence africaine des start-up, se sont penchés sur le programme du Secrétariat général de la conférence et une feuille de route visant à accompagner la Stratégie africaine en matière d'Intelligence artificielle. Les travaux de la 3e édition de la Conférence africaine des start-up se poursuivent jusqu'au 7 décembre.
- Agression sioniste: la situation humanitaire à Ghaza s'"aggrave de jour en jour" - 8 décembre 2024
GHAZA - Le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), M. Philippe Lazzarini, a annoncé que la situation humanitaire dans la bande de Ghaza, ravagée par une agression sioniste génocidaire s'"aggrave de jour en jour", appelant la communauté internationale à "se mobiliser" en faveur de l'agence onusienne. "La catastrophe humanitaire à Ghaza s'aggrave de jour en jour voire d'heure en heure. La faim et les maladies font rage", a écrit M. Lazzarini dans un message publié vendredi sur les réseaux sociaux. "Il est désormais temps pour tout le monde de se mobiliser en faveur de l'UNRWA, l'épine dorsale de l'opération d'aide internationale à Ghaza" , a-t-il souligné. M. Lazzarini a en outre souligné que les humanitaires "doivent être en mesure de faire leur travail" et que "les obstacles à l'aide doivent être levés sans plus attendre, sinon davantage de vies seront perdues". Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre Ghaza s'est alourdi samedi à 44.664 martyrs et 105.976 blessés, depuis le 7 octobre 2023, selon les autorités palestiniennes de la santé. L'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent. - Président sahraoui: les arrêts de la CJUE reconnaissent au peuple sahraoui ses droits que certains tentent de renier - 7 décembre 2024
AOUSSERD (Camps de réfugiés sahraouis)- Le Président sahraoui, Brahim Ghali, a affirmé que les arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), portant annulation des accords commerciaux Maroc-UE incluant de manière illégale les territoires du Sahara occidental, "se veulent une reconnaissance des droits du peuple sahraoui, que certains tentent de renier, notamment en ce qui a trait à ses richesses et à sa souveraineté sur sa patrie". Intervenant en marge des travaux du Séminaire international sur le statut juridique du Sahara Occidental (5-6 décembre), le président sahraoui a rappelé que les thèmes abordés lors de cette rencontre avaient pour objectif d'éclairer les participants concernant la cause sahraouie et la défense des droits juridiques et des richesses du peuple sahraoui. Il a exprimé ses remerciements aux participants pour les efforts consentis pour organiser des conférences et des rencontres notamment sur le dernier arrêt de la CJUE, "qui reconnait au peuple sahraoui ses droits que certains tentent de renier, notamment en ce qui a trait à ses richesses et à sa souveraineté sur sa patrie". La CJUE avait rejeté, le 4 octobre dernier, le recours déposé par le Conseil et la Commission de l'Union européenne contre la décision du Tribunal européen portant annulation de deux accords Maroc-UE incluant de manière illégale les territoires du Sahara occidental, et a décidé d'annuler ces accords. La décision de la CJUE prévoit que "les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 relatifs à la pêche et aux produits agricoles, rejetés par le peuple du Sahara occidental, ont été conclus au mépris des principes du droit de ce peuple à l'autodétermination. - Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 44.664 martyrs et 105.976 blessés - 7 décembre 2024
GHAZA - Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 44.664 martyrs et 105.976 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué samedi les autorités palestiniennes de la santé. Au moins 52 personnes sont tombées en martyrs dans 4 nouveaux massacres de l'armée d'occupation sioniste ces dernières 24 heures, précise même source, qui a ajouté que 105.976 personnes avaient été blessées dans la bande de Ghaza depuis le début de l'agression sioniste génocidaire. Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu'un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d'occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours. Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent. - Palestine: la "brutalité" sioniste doit cesser - 7 décembre 2024
NEW YORK - La Rapporteuse spéciale des Nations unies pour la Palestine, Francesca Albanese, a déclaré qu’il était temps de prendre les mesures nécessaires et de tout faire pour mettre fin à la "brutalité" sioniste dans la bande de Ghaza, a rapporté samedi l'agence Wafa. Albanese s'exprimait lors d'un discours prononcé vendredi à l’université autrichienne de Vienne, intitulé "la guerre (sioniste) nettoyage ethnique colonial". La rapporteuse de l'ONU a également affirmé que l'entité sioniste avait "commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité à Ghaza", ajoutant que ce qui s'y passe "ne peut pas être décrit comme une simple guerre, où il y a aussi des bases pour la guerre, mais ce qui se passe là-bas est une destruction de masse." Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 44.612 martyrs et 105.834 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué vendredi les autorités palestiniennes de la santé. Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent. - WSRW met en garde les multinationales contre les risques de participer au projet de transport de l'énergie produite au Sahara Occidental occupé vers le Maroc - 6 décembre 2024
LONDRES - L'Observatoire internationale de surveillance des ressources naturelles du Sahara occidental, Western Sahara Resource Watch (WSRW), a mis en garde contre "les risques juridiques et de réputation" pour les multinationales qui auraient manifesté leur intérêt de participer au projet marocain de transport de l'énergie produite au Sahara Occidental occupé vers le Maroc. Dans des lettres adressées à ces multinationales, l'ONG rappelle que le Sahara Occidental est considéré par l'ONU comme "un territoire non autonome sans puissance administrante en place", et que la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé la revendication du Maroc sur le territoire "nulle et non avenue", des conclusions reprises dans un corpus de jurisprudence de l'UE qui s'est développé au cours de la dernière décennie. En effet, la plus haute cour de l'UE a conclu que le Sahara Occidental est "séparé et distinct" du Maroc, et que le Maroc n'a aucune souveraineté ni mandat d'administration sur le territoire, souligne l'Observatoire. Par conséquent, poursuit-il, la Cour a annulé l'application des accords commerciaux, de pêche et d'aviation UE-Maroc au Sahara Occidental, car appliqués au territoire "sans le consentement du peuple sahraoui, corolaire de son droit à l'autodétermination". WSRW met l'accent, à ce titre, sur les précisions apportées par la Cour de justice de l'UE qui relevé l'existence d'une différence entre le peuple et la population du territoire. "Les droits souverains sur le territoire - y compris le droit de consentir et, en second lieu, le droit de bénéficier - appartiennent au peuple du territoire, ceux qui détiennent le droit à l'autodétermination. Une majorité de la population a fui le territoire après l'invasion et l'annexion par le Maroc, et les colons marocains constituent aujourd'hui la majorité de la population - la population locale - résidant sur le territoire", affirme l'ONG. La Cour a reconnu, en outre, que le Front Polisario, représentant du peuple du Sahara Occidental à l'ONU, était habilité à porter des affaires au nom du peuple sahraoui devant les tribunaux de l'UE, ajoute encore cette organisation. L'Office national de l'électricité du Maroc (ONEE) avait lancé un avis d'appel d'offres pour l'ingénierie, l'approvisionnement et la réalisation d'un projet de ligne électrique de 3 GW qui transportera vers le Maroc l'énergie produite au Sahara Occidental occupé. Le projet comprend une ligne de transmission de 1400 km de long qui reliera Dakhla, située le long de la côte du Sahara Occidental occupé, à Casablanca, la plus grande ville du Maroc et son centre économique et commercial. Le plan initial, dont WSRW a fait état en novembre dernier, prévoyait que le transport de la moitié de la capacité envisagée, soit 1500 MW, devrait être possible en 2026, tandis que la seconde moitié devrait être opérationnelle en 2028. L'appel d'offres était ouvert aux candidats jusqu'au 12 novembre 2024. Cependant, à cette date, l'échéance avait été reportée 6 fois cette année, faute de candidats à la réalisation de la dite "autoroute électrique". "Ce giga-câble est un problème majeur pour les droits légitimes des Sahraouis. Ils ne veulent clairement pas qu'il soit construit, car cela conduirait le Maroc à devenir encore plus dépendant de l'énergie produite sur leur territoire", déclare Sara Eyckmans de WSRW. Selon Sara Eyckmans, "les entreprises qui cherchent à s'impliquer dans des projets marocains au Sahara Occidental occupé doivent être conscientes des risques juridiques potentiels et de réputation liés à de telles opérations". Elle a estimé également que "cela constitue un défi pour les Etats qui envisagent de s'associer au secteur énergétique marocain, mais veulent éviter de s'emmêler dans l'occupation marocaine en violation du droit international". - ONU: le Groupe A3+ salue la coopération "fructueuse" entre la Syrie et l'OIAC - 6 décembre 2024
NEW YORK (ONU) - Le Groupe A3+ a salué, jeudi à New York, la coopération "fructueuse" entre l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et la République arabe syrienne, appelant de ses vœux davantage de progrès par le dialogue et l'entente mutuelle afin de clore définitivement ce dossier. Cette position a été exprimée par le Représentant permanent adjoint de l'Algérie auprès des Nations Unies, M. Nassim Gaouaoui, au nom du Groupe A3+, qui regroupe les trois pays africains membres non permanents du Conseil de sécurité (Algérie, Sierra Leone et Mozambique) et le Guyana, et ce, lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur la Syrie. Dans son intervention, M. Gaouaoui a affirmé que le Groupe A3+ "est convaincu que l'emploi d'armes chimiques, où que ce soit, par quiconque et dans quelques circonstances que ce soit, est répréhensible". "Nous sommes attachés à ce que des comptes soient rendus pour ces actes dans le cadre du droit international", a-t-il ajouté. Après avoir indiqué que le groupe avait étudié attentivement le 134e rapport de l'OIAC, couvrant la période du 24 octobre au 23 novembre 2024, et le 132e rapport mensuel du 15 novembre sur les progrès réalisés par la Syrie en matière de destruction de ses armes chimiques, le diplomate algérien a souligné que le A3+ note "avec satisfaction" que les armes chimiques déclarées par la Syrie ont été complètement détruites selon le rapport du 7 juillet 2023, et "se félicite" de la destruction de ces armes et de leurs stocks. Il a rappelé à cette occasion la décision du Conseil relative à la destruction des armes chimiques et à l'inspection des sites de production de ces armes, notant les "efforts substantiels" consentis et les "progrès significatifs" enregistrés à cet égard. Le Groupe A3+ a également salué le rapport du Directeur général de l'OIAC sur la destruction de toutes les armes chimiques et des installations de production d'armes chimiques déclarées par la Syrie, se félicitant de la coopération continue entre la Syrie et le Secrétariat technique. - Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 44.612 martyrs et 105.834 blessés - 6 décembre 2024
GHAZA - Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 44.612 martyrs et 105.834 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué vendredi les autorités palestiniennes de la santé. Selon la même source, l'armée d'occupation sioniste a commis 3 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 32 martyrs et 95 blessés. Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu'un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d'occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours. Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent. - Cinquantenaire de l’UNFS : appel à renforcer l’unité nationale sahraouie et engagement de la femme dans le combat de libération et d’édification - 5 décembre 2024
BOUDJEDOUR (camps de réfugiés sahraouis)-Les participantes aux festivités célébrant le 50ème anniversaire de la création de l’Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) ont appelé, jeudi au camp de Boudjedour des réfugiés sahraouis, à la consolidation de l’unité nationale sahraouie chez les femmes sahraouies et à l’engagement de celles-ci à poursuivre le combat de libération et d’édification. Lors de ces festivités, auxquelles a assisté le président sahraoui, secrétaire général du front Polisario, Brahim Ghali, les membres du gouvernement sahraoui, ainsi que des délégations féminines d’Espagne, du Brésil, d'Allemagne, du Portugal, de la Tanzanie, du Zimbabwe, de la Mauritanie et d’Algérie, représentée par l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA), les participantes ont réitéré leur soutien à la lutte de la femme sahraouie, et à travers elle au peuple sahraoui, pour leur droit à l’autodétermination et l’indépendance. Dans une déclaration à l’APS, la secrétaire générale de l’UNFS, Chaba Sini, a indiqué que l’Union nationale des femmes sahraouies est parvenue, en adoptant une diplomatie populaire réussie, à obtenir une représentation au sein d’organisations internationales, dont l’Union des femmes africaines, la marche mondiale des femmes, en plus d’un poste de membre au sein de l’Union des femmes démocratiques socialistes et au sein d’autres alliances. L’objectif de l’UNFS demeure le plaidoyer en faveur de la cause sahraouie juste et de la femme sahraouie qui reste engagée dans le combat pour la libération et l’édification, aux côtés de son compatriote, a-t-elle ajouté. Pour Mme Sini, la célébration du 50èmme anniversaire de l’UNFS constitue une étape de la résistance de la femme sahraouie, et que la participation de femmes solidaires issues de différentes régions du monde permet un cadre d’échange d’expériences avec la femme sahraouie. Ces festivités, poursuit-elle, envoient un nouveau message aux femmes du monde rappelant qu’il existe une femme militante, combattante et résistante à l’occupation dans les territoires occupés par le Maroc, accompagnée par l'autre femme sahraouie dans les camps de la fierté et de la dignité dans son combat pour l’édification des structures de l’Etat sahraoui et du front Polisario. De son côté, la secrétaire générale de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Nouria Hafsi, a indiqué à l’APS que le cinquantenaire de l’Union des femmes sahraouies constitue une halte pour passer en revue ses réalisations et une occasion de se projeter sur l’avenir avec plus de détermination et d’engagement pour la libération de son pays. "Le soutien aujourd’hui à la femme sahraouie, en tant que membre du front Polisario, lui permettra de bénéficier continuellement de cette politique, elle qui a donné l’exemple de sacrifice et joué un rôle avant-gardiste", a-t-elle ajouté. Et de poursuivre : "la femme sahraouie a réussi, à travers son union, à se constituer comme partenaire solide à différentes organisations internationales et nationales sahraouies, dans la décision concernant la femme". "L’UNFS n'a cessé de renforcer le statut de la femme dans la vie sociopolitique et culturelle de la République sahraouie, et de l’ériger en élément efficace de la révolution sahraouie", a souligné Mme Hafsi, estimant que "cet organisation s’attèle à mobiliser les soutiens en faveur de la cause sahraouie, à travers la participation de ses membres aux fora internationaux et régionaux, et à sensibiliser sur la cause du peuple sahraoui et sur ses souffrances sous les affres de l’occupation". Les festivités du cinquantenaire de l’UNFS ont débuté par un défilé civil retraçant des aspects du quotidien des sahraouis depuis l’invasion marocaine de leur territoire en 1975, une procession mettant en exergue les phases d’évolution de l’action de la femme sahraouie, coïncidant avec la révolution du 20 mai, ainsi que la création et le développement de l’école du "27 février" de l’UNFS et ses diverses missions, ainsi qu’une représentation des différentes phases d’installation de la tente sahraouie. - L'AG de l'ONU adopte une nouvelle résolution affirmant que le Sahara occidental est une question de décolonisation - 5 décembre 2024
NEW YORK (ONU) - L'Assemblée générale (AG) des Nations unies a adopté, mercredi, lors de sa 79e session, une résolution sans vote concernant la question du Sahara occidental, inscrite à l'ordre du jour sous le point relatif à la mise en oeuvre de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés, dans laquelle, elle a réaffirmé le cadre juridique de la question du Sahara occident, en tant que question de décolonisation, infligeant ainsi un nouveau revers au régime de l'occupant marocain. Selon l'Agence de presse sahraouie (SPS), l'AG a pris acte du rapport du Secrétaire général de l'ONU, daté du 24 juillet 2024 et présenté à cette session. Ce rapport souligne que la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (4e Commission) ainsi que le Comité spécial chargé de la situation concernant l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés (Comité des 24), considèrent que le Sahara occidental comme une question de décolonisation. Par cette résolution, l'AG réaffirme le droit inaliénable de tous les peuples à l'autodétermination et à l'indépendance conformément aux principes de la charte de l'ONU et à la résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, portant Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés. L'AG a également réitéré son engagement envers le peuple du Sahara occidental et a demandé au Comité des 24 de poursuivre l'examen de la situation du Sahara occidental, en tant que territoire à décoloniser. Le secrétaire général est également invité à fournir un rapport sur l'application de cette résolution lors de la prochaine session. Le représentant du Front Polisario aux Nations unies et coordonnateur avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Sidi Mohamed Amar, a qualifié de "très importante" la résolution adoptée par l'AG en ce sens qu'elle confirme le caractère juridique et international de la question du Sahara Occidental, en tant que question de décolonisation et le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance. La résolution qui s'accorde avec la décision de la 4e commission réunie le 17 octobre dernier, réaffirme aussi "la responsabilité de l'ONU envers le peuple sahraoui", conformément au chapitre 11 de la Charte des Nations Unies et aux résolutions pertinentes de l'AG, a souligné le diplomate sahraoui pour qui cette nouvelle résolution "constitue un sérieux revers pour l'Etat d'occupation marocain". - Début des célébrations du 50ème anniversaire de la création de l’Union nationale des femmes sahraouies - 5 décembre 2024
BOUDJEDOUR (camp de réfugiés sahraouis) - Les festivités célébrant le 50ème anniversaire de la création de l’Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) ont débuté jeudi au camp des réfugiés sahraouis, à Boudjedour, en présence du président sahraoui, Brahim Ghali, de membres du secrétariat national du Front Polisario et du gouvernement sahraoui ainsi que des délégations étrangères. La cérémonie a été marquée par un défilé retraçant les phases d’évolution de l’action de la femme sahraouie, coïncidant avec la révolution du 20 mai, ainsi que la création et le développement de l’école du "27 février" de l’UNFS et ses diverses missions. Elle a donné lieu à une allocation de bienvenue du wali de Boudjedour, El-Dya Mohamed Cheddad, avant la tenue d'une parade d’un détachement militaire féminin, suivie d’un défilé civil mettant en exergue des aspects du quotidien des sahraouis depuis l’invasion marocaine de leur territoire en 1975. La première partie des festivités de célébration du 50ème anniversaire de l’UNFS a été clôturée par une représentation des différentes phases d’installation de la tente sahraouie. Le programme des festivités prévoit plusieurs activités, qui se poursuivront jusqu’à demain vendredi sous le slogan "La femme sahraouie, un demi siècle de sacrifice pour la liberté et l’édification". Le 50ème anniversaire de la fondation de l’UNFS constitue une halte pour passer en revue les réalisations de la femme sahraouie dans différents domaines, son expérience et son rôle militant pour la libération de son pays.
- Ligue des champions d'Afrique: victoire du MC Alger devant Young Africans (2-0) - 7 décembre 2024
ALGER - Le MC Alger s'est imposé devant la formation tanzanienne de Young Africans sur le score de 2 à 0, (mi-temps: 0-0), samedi soir au stade olympique du 5 juillet à Alger, pour le compte de la deuxième journée du groupe A de la Ligue des champions d'Afrique de football. Les buts du MCA ont été inscrits en deuxième mi-temps par Abdelaoui (64e) et Bayazid (90e+5e). A la faveur de ce succès, le MC Alger (4 points) prend provisoirement la tête du groupe A, avant le déroulement de la deuxième rencontre de cette poule entre les Soudanais d'Al-Hilal et les Congolais du TP Mazembé, dimanche (20h00). Lors de la 1re journée, disputée le 26 novembre dernier, le MCA est allé tenir en échec les Congolais du TP Mazembe à Lubumbashi (0-0), alors que les Tanzaniens des Young Africans se sont inclinés à domicile face aux Soudanais d'Al-Hilal Omdourman (2-0). Pour le compte de la troisième journée, prévue les 13 et 15 décembre prochains, le TP Mazembe sera opposé à Young Africans, au moment où le MC Alger recevra Al-Hilal, à huis clos. L'autre représentant algérien dans cette compétition le CR Belouizdad (Gr.C), s'est imposé plus tôt ce samedi devant le Stade d'Abidjan (1-0) sur un but de Aymen Mahious (71e). A la faveur de cette victoire en déplacement, le CRB (3 pts) se relance dans la course à la qualification après le match nul (0-0) entre les co-leaders Sud-afrcians d'Orlando Pirates et les Egyptiens d'Al Ahly, avec quatre points. Les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les quarts de finale. - Coupe d'Algérie de saut d'obstacles: le club l’Etoile de l’Est (Constantine) couronnée - 7 décembre 2024
CONSTANTINE- Le club équestre l’Etoile de l'Est, de Constantine, a remporté, samedi la coupe d'Algérie de saut d'obstacles séniors, organisée au complexe sportif l’Etoile de l’Est, à Ain Abid (Constantine) avec la participation de 100 cavaliers représentant plusieurs clubs de différentes régions du pays. L’équipe vainqueur, composée du cavalier international Brahim Ait Lounis et des cavaliers locaux Moundher Mahi, Sami Sahraoui et Chaima Inal, a comptabilisé 29,20 points de pénalité après avoir excellé dans plusieurs étapes de cette compétition ouverte jeudi dernier. Le Club de la Garde Républicaine s'est classé deuxième avec un total de 53,30 points de pénalité, précédant le Club Equestre deTixeraïne (Alger) troisième avec un total de 71,53 points de pénalité. Les cavaliers du club de l’Etoile de l’Est ont caracolé en tête du classement dès le début de la compétition, suivis de l'équipe du commandement de la Garde Républicaine. A l'issue de cette compétition, la Coupe d'Algérie et les médailles ont été remises aux vainqueurs en présence du secrétaire général de la Fédération équestre algérienne, Mohamed Redha Bouksani, et du directeur technique national, Djamil Boumehdiou. - Coupe de la Confédération: l'USMA et le CSC en quête de confirmation - 7 décembre 2024
ALGER - Les deux représentants algériens en Coupe de la Confédération africaine de football, l'USM Alger et le CS Constantine, aborderont la deuxième journée de la phase de poules, prévue dimanche, avec l'intention de confirmer leur succès réalisé lors de la journée inaugurale. Le CSC, actuel leader de la Ligue 1 Mobilis, auteur d'un succès à Tunis face au CS Sfaxien (1-0), recevra dans le groupe A la coriace formation tanzanienne de Simba SC (17h00), qui a également réussi ses débuts en battant les Angolais de Bravos do Maquis (1-0). L'enjeu sera important pour les joueurs de l'entraîneur Kheïreddine Madoui, puisque un deuxième leur permettra de prendre les commandes, et surtout franchir un pas vers les quarts de finale. Le CSC, dont l'effectif est au complet, sera face à un vrai test, d'autant que Simba SC reste sur une belle série de six victoires, toutes compétitions confondues. En championnat, les coéquipiers du capitaine Mohamed Hussein occupent la deuxième place au tableau avec 28 points, à deux longueurs du leader Azam FC, mais avec deux matchs en moins. Cette rencontre sera dirigée par l'arbitre malawite Godfrey Philp Nkhakananga, assisté de Souru Phatsoane (Lesotho) et Tembo Pondamali (Malawi). Le quatrième arbitre est Lebalang Martin (Lesotho). Dans l'autre match de cette poules A, Bravos do Maquis et le CS Sfaxien, battus d'entrée, s'affronteront au stade de Lubango pour un objectif commun : gagner et se relancer dans la course à la qualification. Les "Rouge et Noir" en conquérants à Dakar De son côté, l'USM Alger, logée dans le groupe C, se rendra à Dakar pour affronter les Sénégalais de Jaraaf (17h00), quelques jours après sa large victoire à domicile face aux Botswanais d'Orapa United (6-0). Le tenant du trophée 2023 abordera ce rendez-vous avec détermination et une grande envie, pour confirmer son succès éclatant réalisé lors de la première journée, et préserver du coup sa position en tête du classement. " Après avoir décroché la Coupe de la Confédération suivie par la Supercoupe d'Afrique, tout le monde nous attend désormais au tournant, l'USMA est devenue l'équipe à battre. Nous devons tout faire pour réaliser un bon résultat à Dakar et viser un deuxième trophée dans cette compétition", a indiqué le milieu de terrain usmiste Mohamed Aït El-Hadj. Sur le plan de l'effectif, l'entraîneur tunisien de l'US MA Nabil Maâloul, bénéficiera du retour des défenseurs Dehiri et le Congolais Mondeko, ainsi que du milieu de terrain Boukhanchouche. En revanche, le latéral gauche Chetti et le milieu offensif Guenaoui, sont indisponibles. Invaincue à la maison depuis le début de la saison, toutes compétitions confondues, la formation de Jaraaf a chuté d'entrée à Abidjan devant les Ivoiriens de l'ASEC Mimosas (2-0), d'où l'importance pour les coéquipiers de Moctar Koita de s'imposer et relever la tête. Deuxième au classement du championnat sénégalais (12 pts), à un point du leader US Gorée, Jaraaf a opté pour le nouveau grand stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, pour recevoir ses adversaires en phase de poules, après avoir évolué au tours préliminaires au stade de Diaraf. Dans l'autre match de cette poules C, le représentant botswanais Orapa United, dos au mur, jouera son avenir dans cette épreuve, en recevant leco-leader ASEC Mimosas (14h00). Les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour les quarts de finale, rappelle-t-on. - Le développement du sport scolaire et universitaire "une priorité pour les pouvoirs publics" - 7 décembre 2024
ALGER- Le développement de la pratique sportive dans les milieux scolaire et universitaire, constitue "une priorité pour les plus hautes autorités du pays", ont indiqué samedi à Alger, des participants au Colloque international sur le sport scolaire et universitaire. Ce Colloque international intitulé : "le sport scolaire et universitaire, valeurs olympiques et développement durable", a été marqué par la participation du ministre des Sports, Walid Sadi, du président du Comité olympique et sportif algérien (COA), Abderrahmane Hamad, de représentants du ministère de l'Education nationale, ainsi que des présidents des fédérations sportives nationales. "Des efforts considérables ont été consentis par les pouvoirs publics à travers le nouveau cadre réglementaire qui régit la politique du sport en Algérie ce qui reflète les engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune", a indiqué M. Hamad dans son discours prononcé à l'ouverture des travaux du Colloque international sur le sport scolaire et universitaire. Pour le président du COA, " les nouveaux textes réglementaires accorderont une place particulière au développement du sport scolaire et universitaire ainsi qu'au sport dans le milieu de la formation et de l'enseignement professionnel, dans la politique nationale du sport et dans le cadre d'un système de compétition propre qui répond aux valeurs olympiques". De son côté, le président de la Fédération algérienne du sport scolaire Abdelhafid Izem, a mis en exergue le rôle des associations sportives scolaires dans l'organisation, l'animation et le développement des programmes sportifs en milieux scolaire. "Les nouveaux textes de loi prévoient des mesures d'incitation pour le sport scolaire, notamment en autorisant les opérations de financement du sport scolaire et universitaire par l'Etat, les collectivités locales, les entreprises ainsi que les organismes publics et privés" a- t-il précisé, soulignant que" ce Colloque international aboutira à des recommandations qui seront proposées aux ministères des Sports, de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique". Dans le cadre du développement du sport universitaire, le président de la Fédération algérienne du sport universitaire Saadi Laghdiri, a appelé dans sa présentation intitulée : "Sport universitaire algérien, défis et perspectives", à établir une feuille de route claire pour atteindre les objectifs fixés par l'Etat, afin de promouvoir le sport universitaire et œuvrer à impliquer les associations et les équipes universitaires dans les activités sportives des différentes fédérations sportives nationales, en développant de nouveaux mécanismes pour leur financement. Il a également incité les directeurs des institutions universitaires du pays à créer des clubs sportifs pour le développement et la promotion du sport universitaire en mettant l'accent sur la formation de base. Pour sa part, le professeur Fethi Yousfi, directeur de l'Institut de l'Education Physique et du Sport, université d'Alger 3, a plaidé pour un nouveau mode de pratique sportive universitaire, en unissant les efforts de la Fédération algérienne du sport universitaire et les sous-directions chargées de l'animation de la vie sportive au sein de l'université et de l'ensemble des institutions et des services universitaires. Membre du Comité ministériel chargé du développement et de la promotion du sport universitaire, M. Yousfi a estimé que "le sport universitaire est sur la bonne voie et que cette rencontre est une opportunité pour promouvoir le sport universitaire, et faire bénéficier les étudiants pour qui nous œuvrons pour avoir toutes les conditions favorables à la pratique du sport à l'intérieur et à l'extérieur des résidences universitaires et attirer d'autres associations sportives universitaires". Plusieurs thématiques ayant trait au sport scolaire et universitaire ont été présentées par des experts et chercheurs algériens et étrangers dont "Sport et intégrité", "philosophie du sport et Paralympisme", "le Sport scolaire en Algérie, histoire et expériences" et "Sport universitaire algérien, défis et perspectives". - Ligue 1 Mobilis: l'USM Khenchela pour rejoindre le leader, le MC Oran sommé de réagir - 6 décembre 2024
ALGER - L'USM Khenchela aura une belle occasion de rejoindre, provisoirement, le CS Constantine en tête du classement de la Ligue 1 Mobilis de football, en recevant l'ES Sétif, alors que le MC Oran, sur une courbe descendante, tentera de redresser la barre, à l'occasion de la réception de l'US Biskra, lors de la 12e journée du championnat, prévue samedi et dimanche. Métamorphosée depuis l'arrivée à la barre technique du nouvel entraîneur, Chérif Hadjar, l'USMK (3e, 16 pts), auteure de deux victoires et un nul lors des trois derniers matchs, aura à cœur de préserver la dynamique, face à une équipe sétifienne (5e, 15 pts), tenue en échec lors de la précédente journée à la maison par le MC Alger (0-0). Une victoire des "Siskaoua" leur permettrait non seulement de confirmer leur retour en force, mais aussi de rejoindre provisoirement le CSC aux commandes de la Ligue 1, d'où l'enjeu important de cette opposition. L'USMK bénéficiera des faveurs des pronostics à domicile, d'autant qu'elle est la troisième meilleure équipe "at-home" avec 13 points pris sur 18 possibles, derrière le MC Oran et le CS Constantine. De son côté, l'Entente espère réussir cette sortie périlleuse, pour pouvoir se racheter après la prestation mi-figue mi-raisin face au "Doyen". A l'Ouest du pays, le MC Oran (5e, 15 pts), qui reste sur deux défaites et un nul, aura l'occasion de redresser la barre devant son public face à l'US Biskra (14e, 10 pts). Les Oranais, invaincus dans leur antre de "Miloud-Hadefi" depuis le début de saison, n'auront pas le droit à l'erreur s'ils veulent rester au contact du podium. Un succès pourrait leur permettre de prendre provisoirement la position de dauphin. Pour sa part, le nouvel entraîneur de l'USB, Si Tahar Chérif El-Ouezzani, qui a échoué dans son premier test lundi dernier à domicile face au CSC (1-1), retournera dans sa ville natale pour tenter de bousculer son club formateur, et faire extraire son équipe de la zone rouge. La JS Kabylie (7e, 14 pts), revenue avec le nul lundi de Béchar face à la JS Saoura (1-1), partira, à priori, favorite à domicile face au "Nedjm" de Magra (9e, 13 pts), qui semble traverser une bonne période avec un bilan de deux succès et un nul, lors des trois dernières journées. Les "Canaris" seront au rendez-vous ainsi avec un match piège, alors que le NCM effectuera le déplacement du côté de la Djurdjura avec l'intention de confirmer son réveil et poursuivre son redressement. Dans le bas du tableau, le stade Mohamed Boumezrag de Chlef abritera l'un des derbies de l'Ouest du pays, entre l'ASO et l'ES Mostaganem, deux équipes qui se partagent la 11e place, en compagnie de la JSS avec 12 points chacun. Les Chélifiens, qui font du surplace (une défaite et un nul, NDLR) après deux succès de suite, devront impérativement réagir pour éviter la crise, devant une bête blessée, puisque l'Espérance reste sur un triste bilan de deux défaites et deux nuls. Le nouvel entraîneur de l'ESM, Slimane Rahou, qui a débuté son aventure sur le banc des "Hawata" avec deux nuls, abordera ce match avec un esprit conquérant, pour se relancer à Chlef. Cette 12e journée sera tronquée de quatre matchs : Paradou AC - CR Belouizdad, CS Constantine - MC El-Bayadh, Olympique Akbou - USM Alger, et MC Alger - JS Saoura, reportés à une date ultérieure en raison de l'engagement du MCA, du CRB, de l'USMA, et du CSC, dans la deuxième journée de la phase de poules des compétitions africaines interclubs, dont les matchs se joueront samedi et dimanche. - Ligue des champions: MC Alger face au piège des "Yanga", le CR Belouizdad dos au mur - 6 décembre 2024
ALGER - Les deux représentants algériens en Ligue des champions d'Afrique de football, le MC Alger et le CR Belouizdad, aborderont la deuxième journée de la phase de poules, prévue ce week-end, avec l'objectif de signer leur premier succès dans la prestigieuse compétition de la CAF. Logé dans le groupe A, le MCA, auteur d'un nul à Lubumbashi lors de la 1re journée face aux Congolais du TP Mazembe (0-0), visera son premier succès à domicile face aux Tanzaniens de Young Africans, alors que le Chabab (Gr.C), battu à domicile par les Sud-Africains d'Orlando Pirates (1-2), tentera de relever la tête en déplacement face aux Ivoiriens du Stade d'Abidjan. Le "Doyen" qui espère réussir son retour à cette prestigieuse compétition continentale après quatre années d'absence, devra faire face au club tanzanien de "Yanga", surpris à domicile par les Soudanais d'Al-Hilal (0-2), et qui aura à cœur de se racheter au stade olympique du 5-juillet. Le Mouloudia, ayant enchaîné les revers lors des trois derniers matchs (une défaite et deux nuls, NDLR), toutes compétitions confondues, devra impérativement l'emporter pour se positionner idéalement dans la course à la qualification pour les quarts de finale de l'épreuve. En l'absence de leur public (huis clos oblige), les joueurs de l'entraîneur français Patrice Amir Beaumelle, seront face à un match piège, puisque les Young Africans ont retrouvé le sourire, après avoir mis fin à une mauvaise série de trois revers, toutes compétitions confondues, le samedi 30 novembre en déplacement face à Namungo (2-0), lors de la 13e journée du championnat local. Sur le plan de l'effectif, Beaumelle aura l'embarras du choix pour composer son onze, puisqu'aucune blessure n'est à déplorer chez les "Vert et Rouge." Cette rencontre sera dirigée par un trio arbitral ghanéen, conduit par Daniel Laréya, assisté de ses compatriotes Kwasi Brobbey Achaempong (1e assistant) et Theophilus Aberenga Akugre (2e assistant), alors que le quatrième arbitre est le Ghanéen Reginald Collins Amoah. Dans l'autre match de cette poule A, Al-Hilal Omdourman aura une belle occasion de conforter sa position de leader, en recevant le TP Mazembe dans une affiche qui promet. Le Chabab en conquérant à Abidjan De son côté, le CRB, dos au mur, est sommé de réagir devant le Stade d'Abidjan, d'autant qu'une éventuelle deuxième défaite de rang pourrait lui coûter cher dans l'optique d'arracher l'une des deux places qualificatives au prochain tour. " Notre objectif est d'aller gagner à Abidjan, nous sommes déterminés à le faire. Nous avons déjà notre idée sur notre prochain adversaire", a indiqué l'ailier droit du CRB, Abderrahmane Meziane. Et d'enchaîner: " Notre équipe a cumulé assez d'expérience en Ligue des champions, à nous d'être à la hauteur", se réjouissant, à l'occasion, de la présence de l'ensemble des joueurs pour ce déplacement. Le CRB qui a réussi à revenir en force en championnat, en alignant trois succès de rang, sera face à une bête blessée, puisque les coéquipiers de Kassoum Koné auront à cœur de réagir au stade Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, pour renouer avec la victoire et mettre fin à un triste bilan de deux défaites et un nul, toutes compétitions confondues. La Confédération africaine (CAF) a désigné pour ce match un trio arbitral mauricien, conduit par Ahmad Imtehaz Heeralall, assisté de ses deux compatriotes, Ram Babajee (1er assistant) et Aswet Teeluck (2e assistant). Le quatrième arbitre est également mauricien, Jean Brandy Stevie Baillache. Dans l'autre match du groupe, l'ogre égyptien Al-Ahly SC (tenant du trophée), sera en appel à Johannesburg pour affronter les Sud-Africains d'Orlando Pirates, dans un match pour la première place du groupe, entre deux géants africains. - La FIFA rejette la carte présentée par le Maroc incluant le Sahara occidental, contrariant les aspirations du Makhzen - 6 décembre 2024
MADRID - La Fédération internationale de football (FIFA) a évité une nouvelle fois de satisfaire les désirs expansionnistes du régime du Makhzen en rejetant une carte présentée par le Maroc incluant le Sahara occidental, et s'est tenue à celle reconnue internationalement avec des frontières qui font distinction entre les deux territoires. Dans un article d'éclairage publié jeudi par le site espagnol El Independiente, le journaliste espagnol Francisco Carrion met à nu la tromperie du Makhzen lors de la présentation du rapport d'évaluation de la candidature signé par l'instance dirigeante mondiale des fédérations de football, basée en Suisse qui évite de reproduire la carte du Maroc indiquant ses prétendues revendications de souveraineté sur le territoire du Sahara occidental, car remettant en cause la légalité internationale et les résolutions de l’ONU. Cette tentative qui vise à légitimer la prétendue "souveraineté" du Maroc sur le territoire sahraoui et ses richesses, n’a aucun fondement en droit international, car l’ONU considère le Sahara occidental comme un territoire en attente de décolonisation, rappelle l'auteur de l'article. Et de poursuivre dans ce même contexte que le rapport technique publié la semaine dernière par l’instance footballistique mondiale basée en Suisse a complètement détruit les aspirations du Rabat. La FIFA a refusé d’adopter la carte du Maroc fournie par le régime du Makhzen et s’est tenue à celle internationalement reconnue, avec des frontières qui font distinction entre le Maroc et le Sahara occidental. C’est la deuxième fois que la FIFA évite de satisfaire les désirs expansionnistes du régime du Makhzen, a tenu à préciser la même source. Par ailleurs, des sources de la Fédération royale espagnole consultées par El Independiente ont assuré que la fausse carte marocaine, ainsi que le reste des questions de la candidature, ont été abordées lors des réunions du comité de la FIFA, composé de membres des trois pays, à savoir l’Espagne, le Portugal et le Maroc. Outre le droit international et les résolutions de l'ONU, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a invalidé définitivement, le 4 octobre dernier, deux accords commerciaux conclus entre l'UE et le Maroc en 2019 sur la pêche et l'agriculture. La haute juridiction européenne a conclu que ces accords, "auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination et de l'effet relatif des traités", rappelle le journaliste espagnol dans son article, une décision historique qui a provoqué l'ire du Makhzen. Dans un autre arrêt, la Cour a souligné la nécessité que l'indication du pays d'origine qui doit figurer sur les melons et les tomates importés dans l'UE, "ne peut désigner que le seul Sahara occidental, puisque ces produits sont récoltés sur ce territoire", rappelant, une nouvelle fois, qu'"au regard du droit international, le Sahara occidental (occupé par le Maroc depuis 1975), dispose d'un statut propre et distinct". - Football: la coopération entre la FAF et l'ACA au menu d'une rencontre Sadi-Hersi - 5 décembre 2024
ALGER- Les moyens de coopération entre la Fédération algérienne de football (FAF) et l'Association des Clubs Africains (ACA), ont été au menu des discussions entre les présidents des deux parties, a indiqué jeudi l'instance fédérale sur son site officiel. Selon la même source, "le président de la FAF Walid Sadi a reçu le président de l'Association des Clubs Africains (ACA), Said Ally Hersi et sa délégation. Les discussions ont porté sur les moyens de coopération entre la FAF et l'ACA". Le président de l’Association des Clubs Africains (ACA) effectue depuis mercredi une visite de travail en Algérie. - Volley/Mondial-2025 (U21): les Algériennes dans le groupe C - 5 décembre 2024
ALGER - La sélection algérienne féminine de volley-ball des moins de 21 ans (U21) a été versée dans le groupe C des Championnats du monde de la catégorie, prévus du 7 au 17 août à Surabaya en Indonésie, a-t-on appris jeudi auprès de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB). Outre l'Algérie, le groupe C est composé de l'Italie, de la Turquie, de l'Egypte, de la Pologne et de la République Tchèque. Le rendez-vous mondial de l'Indonésie verra la participation de 24 sélections réparties en quatre groupes de six pays. Le groupe A est composé de l'Indonésie, pays organisateur, de l'Argentine, de la Serbie, du Pérou, du Canada et du Vietnam. Dans le groupe B figure les sélections de la Chine, des Etats-Unis, du Mexique, de la République dominicaine, de la Corée du Sud et de la Croatie. Le groupe D comprend les représentants du Brésil, du Japon, de la Tunisie, de la Thaïlande, du Chili et de la Bulgarie. La sélection algérienne féminine des moins de 21 ans (U21) a composté son billet au Mondial d'Indonésie à la faveur de sa médaille de bronze décrochée lors des championnats d'Afrique de la catégorie, organisée le mois d'août dernier en Tunisie. De son côté, la sélection algérienne masculine des U19 prend part également aux championnats du monde qui auront lieu du 24 juillet au 3 août à Tashkent en Ouzbékistan. Les Algériens ont été versés dans le groupe B, en compagnie de la France, de la Bulgarie, du Japon, de la Chine et du Canada. Le groupe A se compose des sélections de l'Ouzbékistan, de l'Argentine, du Pérou, du Pakistan et de la Turquie. Les équipes de l'Irlande, de l'Italie, de l'Egypte, de la Tunisie, de la Pologne et de l'Espagne figurent dans le groupe C. Le groupe D comprend les sélections des Etats-Unis, de la Corée du Sud, du Brésil, de la Colombie, de Cuba et de la Finlande. La sélection algérienne prend part au rendez-vous mondial de Tashkent grâce à sa médaille de bronze remportée lors championnats d'Afrique de la catégorie, organisée le mois d'août dernier en Tunisie. - Hand/CAN 2024 (dames)-Matchs de classements: l'Algérie face à la RD Congo - 5 décembre 2024
KINSHASA - La sélection algérienne féminine de handball sera opposée à son homologue de la République démocratique du Congo, pour le compte du match de classement (5e-8e places) des Championnats d'Afrique des nations CAN-2024 (dames), prévu jeudi (18h00, heure algérienne) au Martyrs Stadium Gymnasium de Kinshasa. L'autre match de classement (5e-8e places) mettra aux prises le Congo au Cameroun à partir de 16h00 (heure algérienne), alors que le Kenya sera opposé à l'Ouganda pour le match de classement (11e-12e places). En quarts de finale, le Congo avait été éliminé par la Tunisie (28-24), alors que le Cameroun a été battu par le Sénégal (19-25). La sélection algérienne s'était inclinée face à son homologue angolaise (tenante) sur le score de 15 à 34, alors que l'Egypte avait pris le dessus sur la RD Congo (23-22), en quart de finale disputé mercredi à Kinshasa. Le Sept algérien s'était hissé en quart de finale en bouclant la phase de poules avec un bilan de deux victoires devant le Cap Vert (20-16) et le Kenya (31-12), contre trois défaites concédées face à l'Egypte (19-28), le Congo (17-24) et le Sénégal (16-23). Les demi-finales du CAN 2024 sont programmées vendredi, alors que la finale et le match de classement (3e-4e places) se dérouleront samedi. Pour rappel, les quatre premières équipes au classement final se qualifieront pour le Mondial-2025 prévu en Allemagne et aux Pays-Bas en décembre 2025.
- Journée mondiale du bénévolat: Hidaoui donne le coup d'envoi d'une campagne nationale - 6 décembre 2024
ALGER - Le ministre de la Jeunesse chargé du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui a donné, vendredi à Alger, le coup d'envoi d'une campagne nationale à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale du bénévolat, placée sous le thème "Le bénévolat, une citoyenneté". Lors de cette campagne, dont le coup d'envoi a été donné à la forêt de Bouchaoui, en présence des autorités locales et des acteurs de la société civile, le ministre a affirmé que cette occasion est "une opportunité pour consacrer les valeurs humaines et de citoyenneté, léguées par les héros de la glorieuse Révolution de libération", appelant les jeunes à "la solidarité et à l'entraide à travers ces différentes activités, telles que la participation à des campagnes de nettoyage de l'environnement et la contribution à l'amélioration de la qualité de vie". M. Hidaoui a précisé que le choix de la forêt de Bouchaoui pour accueillir cet événement vise à mettre en avant l'importance de cet espace vital et à en faire un lieu abritant les différentes activités juvéniles et contribuant au confort des citoyens. A cette occasion, M. Hidaoui a annoncé la création d'un prix annuel visant à encourager l'esprit d'initiative et de bénévolat chez les jeunes. Il a également annoncé le lancement prochain du "programme de l'ambassadeur de la jeunesse bénévole", à travers l'organisation d'activités continues dans différentes wilayas du pays, ainsi que la coordination des actions avec les jeunes issus de la communauté nationale à l'étranger dans le but de "développer l'esprit de citoyenneté chez les jeunes". - Volontariat: programme intense du Croissant-Rouge algérien en soutien aux catégories sociales vulnérables - 5 décembre 2024
ORAN - La présidente du Croissant-Rouge algérien (CRA), Ibtissem Hamlaoui, a affirmé mercredi à Oran que l’institution qu’elle préside a mis en place un programme de travail intense et diversifié pour soutenir les catégories sociales vulnérables. Intervenant lors de la célébration de la Journée mondiale du volontariat à l'Université des sciences et technologies "Mohamed Boudiaf" d'Oran, Mme Hamlaoui a indiqué que "le Croissant-Rouge algérien met actuellement en œuvre plusieurs programmes sociaux et de solidarité au profit des catégories vulnérables de la société, incluant la distribution d'aides matérielles diverses, la fourniture de services médicaux et l'aide au rétablissement des liens familiaux, entre autres". Elle a ajouté que "le CRA a réussi à étendre ses structures au niveau des wilayas du pays, atteignant 1.100 bureaux communaux répartis sur 58 wilayas, y compris les régions du Grand sud, les wilayas frontalières et les zones enclavées, qui a permis de se rapprocher davantage des catégories vulnérables et de les prendre en charge, selon les moyens disponibles, avec le soutien des autorités publiques". Mme Hamlaoui a précisé que le Croissant-Rouge algérien a lancé plusieurs initiatives, dont celle "d’un secouriste par foyer", une initiative ciblant particulièrement les femmes, les plus présentes à la maison et capables d'intervenir rapidement lors des accidents domestiques. Elle a également déclaré que le programme de don de sang mené par les structures locales du CRA a permis de collecter environ 15.000 poches de sang, chaque année, pour les établissements hospitaliers, sauvant ainsi de nombreuses vies. Par ailleurs, le programme de secours à domicile, impliquant 600 médecins bénévoles, a permis de prendre en charge des milliers de cas nécessitant des soins médicaux, tout en épargnant aux patients de se déplacer vers les établissements de santé. Mme Hamlaoui a ajouté que "le programme de rétablissement des liens familiaux, mené en coopération avec la Croix-Rouge italienne et la Croix-Rouge espagnole", se poursuivra en 2025 par des campagnes de sensibilisation sur les dangers de l'émigration clandestine. - Accidents de la route en zones urbaines : 10 morts et 374 blessés en une semaine - 5 décembre 2024
ALGER - Dix (10) personnes ont trouvé la mort et 374 autres ont été blessées dans 324 accidents de la route survenus entre le 26 novembre et le 2 décembre 2024 en zones urbaines, a indiqué jeudi un bilan des services de la Sûreté nationale. Le bilan fait état d'une baisse du nombre d'accidents (-52) et de blessés (-69) et d'une hausse du nombre de morts (+3) par rapport à la semaine précédente. Le facteur humain demeure, selon les données de la Sûreté nationale, la principale cause de ces accidents (+96%), en raison du non-respect du code de la route et de la distance de sécurité, de l'excès de vitesse, de la fatigue et du manque de concentration au volant, outre l'état du véhicule. La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) réitère son appel aux usagers de la voie publique à la prudence et au respect du code de la route, rappelant les numéros vert 1548 et de secours 17 mis à la disposition des citoyens 24h/24 pour tout signalement. - Accidents de la circulation : 50 morts et 152 blessés en une semaine - 5 décembre 2024
ALGER- Les services de la Gendarmerie nationale (GN) ont enregistré, au niveau de leurs territoires de compétence, 50 morts et 152 blessés dans 126 accidents de la route survenus au courant de cette semaine. Dans une déclaration à l'APS, jeudi, le chargé de communication au Centre d'information et de coordination routière du Commandement de la Gendarmerie nationale, le Sergent-chef Abdelhamid Amrani, a indiqué que le facteur humain demeure "la principale cause de ces accidents". Il a souligné que "105 accidents ont été provoqués par les conducteurs, dont 25 sont dus à l'excès de vitesse, 20 à l'inattention du conducteur, 13 au non respect de la distance de sécurité, 08 à la conduite à gauche, et 08 autres en raison du dépassement dangereux, tandis que 15 accidents ont été causés par des piétons". Le bilan le plus lourd a été enregistré dans les wilayas d'Alger, Oran et Constantine (07 accidents), suivies des wilayas de Mila (06) et Djelfa 05), précise la même source. Selon le responsable, le bilan fait ressortir "une baisse" du nombre d'accidents (-18) et de blessés (-41) contre une hausse du nombre de morts (+9) par rapport à la semaine précédente. Dans ce cadre, le Sergent-chef Amrani a appelé "au respect du code de la route, notamment la baisse de vitesse, le respect de la distance de sécurité et la signalisation routière". - Jeunesse: Hidaoui préside une réunion préparatoire en prévision de l'organisation de la manifestation nationale Hiver 2024 - 5 décembre 2024
ALGER - Le ministre de la Jeunesse chargé du Conseil Supérieur de la Jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui a présidé, à Alger, une réunion préparatoire en prévision de l'organisation de la manifestation nationale Hiver 2024 qui aura pour slogan "Jeunesse en mobilité", indique, jeudi, un communiqué du ministère. Dans le cadre des préparatifs en prévision de la manifestation la manifestation nationale Hiver 2024, M. Hidaoui a présidé, mercredi, une réunion de coordination avec les directeurs de la Jeunesse et des Sports des wilayas concernées, en présence du chef de cabinet, du Directeur général de la Jeunesse et des cadres centraux de la direction", précise le communiqué. Dans ce cadre, il a appelé à "la contribution de tous à la réussite de cette initiative qui verra l'organisation de 14 activités centrales (dans 14 wilayas) à travers le pays", précisant qu'"à travers cette manifestation, le ministère tend à mettre à profit chaque saison de l'année pour renforcer la dynamique des jeunes et réaliser les objectifs stratégiques qui cadrent avec leurs aspirations et la vision nationale de développement, notamment en renforçant les valeurs communes et en bâtissant des convictions nationales qui reflètent la cohésion sociale". M. Hidaoui a, par ailleurs, insisté sur "la nécessité de réorganiser les activités programmées, et ce dans le cadre de l'orientation future du secteur visant à assurer un meilleur encadrement des jeunes, en faisant de chaque saison de l'année une opportunité pour renforcer la dynamique des jeunes et leur participation à la construction d'un avenir prospère dans une Algérie déterminée à triompher". - Le projet de loi relatif à la protection et à la promotion des personnes aux besoins spécifiques repose sur l'approche intégrée - 5 décembre 2024
ALGER - La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Soraya Mouloudji, a indiqué, mercredi à Alger, que le projet de loi relatif à la protection et à la promotion des personnes aux besoins spécifiques reposait sur l'approche intégrée qui garantit davantage de droits à cette catégorie. Répondant aux préoccupations soulevées par les députés concernant ce projet de loi, lors d'une plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Kaoutar Krikou, Mme Mouloudji a précisé que "le plan d'action de son secteur repose sur l'approche intégrée qui garantit davantage de droits aux personnes aux besoins spécifiques, et ce, à travers la sensibilisation, la facilitation de l'accès aux espaces publics, aux moyens de transport et aux technologies d'assistance, l'insertion professionnelle, le renforcement des mécanismes d'autonomie et la participation à la vie socioéconomique, culturelle et sportive". Evoquant la stratégie de son département en matière de formation et d'enseignement spécialisés au profit de cette catégorie, la ministre a rappelé que le secteur comptait 239 établissements spécialisés et 19 annexes, dont 161 centres psychopédagogiques pour enfants déficients mentaux, 46 écoles pour enfants malentendants, 24 écoles pour enfants mal-voyants et 8 centres psychopédagogiques pour enfants handicapés moteurs. Ces enfants sont encadrés par un personnel pédagogique pluridisciplinaire (plus 15.000 encadreurs), a-t-elle ajouté. Concernant les personnes atteintes de troubles du spectre autistique, Mme Mouloudji a fait savoir que le ministère avait pris des mesures pour leur prise en charge, notamment l'ouverture de 161 espaces dédiés au niveau des centres psychopédagogiques pour enfants déficients mentaux pour assurer la prise en charge psychopédagogique de plus de 5.700 enfants atteints de troubles du spectre autistique. Les enfants atteints d'autisme léger sont, quant à eux, orientés vers les classes spécialisées ouvertes dans les établissements scolaires relevant du secteur de l'Education nationale, a expliqué la ministre, faisant état de 1.422 classes spécialisées. Concernant la proposition de certains députés d'augmenter le taux des postes de travail réservés aux personnes aux besoins spécifiques à plus de 1%, Mme Mouloudji a fait observer que le texte utilisait l'expression "au moins", ce qui permettait d'augmenter ce taux, rappelant les mesures incitatives prévues au profit des employeurs qui aménagent des postes de travail pour cette catégorie. Au volet social, la ministre a cité la gratuité des transports ou une réduction des tarifs en fonction du taux d'incapacité, ainsi que des mesures de soutien en matière de logement au profit des personnes aux besoins spécifiques, avec un accès prioritaire aux logements en rez-de-chaussée, à leur demande. - Projet de loi sur la protection des personnes aux besoins spécifiques: des députés saluent le contenu du texte et appellent au renforcement des droits de cette catégorie - 4 décembre 2024
ALGER- Plusieurs députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont salué, mercredi à Alger, le contenu du projet de loi relatif à la protection et à la promotion des personnes aux besoins spécifiques, visant à consolider les acquis de cette catégorie, appelant à accorder à cette dernière davantage d'opportunités pour qu'elle soit productive. Lors d'une séance plénière consacrée à la présentation et au débat du projet de loi, en présence de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Soraya Mouloudji, et de la ministre des Relations avec le Parlement, Kaouter Krikou, plusieurs députés ont exprimé leur satisfaction quant aux mécanismes inclus dans le texte de loi pour améliorer la prise en charge des personnes aux besoins spécifiques, en renforçant leurs droits et leur dignité. A ce propos, le député Rachid Belguet (parti FLN) a affirmé que ce projet de loi permettra de "garantir tous les droits de cette catégorie", saluant l'introduction de dispositions pénales visant à les protéger contre toutes formes de violence ou d'exploitation, notamment pour les enfants. Pour renforcer cette protection, plusieurs députés ont appelé à "élargir le champ d'application de cette loi" pour inclure les personnes autistes. Le député Oualid Saklouli (parti MSP) a évoqué les préoccupations des parents de cette catégorie, notamment en ce qui concerne les conditions de scolarisation, plaidant pour des mécanismes adaptés en faveur de cette catégorie. Abondant dans le même sens, la députée Fatima Saidi (Front El-Moustakbal) a appelé à la création et au renforcement des écoles spécialisées au profit de ces enfants. D'autres députés ont unanimement souligné la nécessité d'augmenter de 1 % à 3 % le quota des postes d'emploi réservés aux travailleurs parmi les personnes aux besoins spécifiques. La députée Naceira Belhouari (Indépendants) a souligné l'importance d'augmenter ce pourcentage et plaidé pour "l'intégration de représentants des associations et organisations concernées dans la composition du Conseil national des personnes aux besoins spécifiques prévu par le projet de loi". De son côté, Abdelkader Toumi (RND) a plaidé pour le renforcement de la coopération avec les autorités locales pour valoriser le potentiel de cette catégorie, notamment dans les zones rurales. Pour ce qui est de la prise en charge sociale, le dépu té Said Ariech (MSP), a, quant à lui, appelé à accorder une importance aux diplômés supérieurs parmi cette catégorie, en leur assurant la retraite proportionnelle et en augmentant les allocations. Pour sa part, la députée Sabrina Ahmed Malek (Front El Moustakbal) a proposé d'augmenter le pourcentage des bénéficiaires de logements sociaux parmi cette catégorie. - 23e campagne de sensibilisation sur le Fonds de la zakat: organisation d'une sortie sur le terrain au profit des commerçants d'Alger - 4 décembre 2024
ALGER - L'Office national des wakfs et de la zakat a organisé, mercredi à Alger, une sortie de sensibilisation sur le terrain au profit des grossistes en pièces détachées à Bab Ezzouar (Alger), dans le cadre de la 23e campagne nationale de sensibilisation sur le Fonds de la zakat, indique un communiqué de l'Office. "Dans le cadre de la 23e campagne nationale de sensibilisation sur le Fonds de la zakat et en coordination avec l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), une sortie de sensibilisation sur le terrain a été organisée au niveau des marchés des grossistes en pièces détachées à Bab Ezzouar", précise le communiqué. Cette opération vise à "sensibiliser les commerçants sur le principe de la zakat et son impact sur l'individu et la société", ajoute le communiqué qui a souligné que cette campagne a été largement accueillie par les commerçants. - Monoxyde de carbone: le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique lance une campagne de sensibilisation nationale ciblant les universités - 4 décembre 2024
ALGER- Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, mercredi dans un communiqué, le lancement d'une campagne de sensibilisation nationale sur les dangers du monoxyde de carbone, ciblant les universités algériennes, et ce en collaboration avec la Direction générale de la Protection civile, le Laboratoire national d'essais (LNE) et le groupe Sonelgaz. Cette campagne qui s'inscrit dans le cadre d'un programme de sensibilisation intégré, "abordera les risques liés à l'exposition au monoxyde de carbone, un tueur silencieux, en apportant les solutions préventives nécessaires", précise la même source. Cette campagne est organisée par la Direction de développement technologique de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT), en collaboration avec la Direction générale de la Protection civile, le LNE et le groupe Sonelgaz, avec la participation de plusieurs centres de recherche nationaux, à savoir le Centre de développement des technologies avancées (CDTA), le Centre de recherche scientifique et technique en analyses physico-chimiques (CRAPC), et le Centre de recherche en technologies des semi-conducteurs pour l'énergétique (CRTSE). Des conférences scientifiques animées par des experts dans le domaine sont prévues, ainsi que des ateliers interactifs visant à expliquer aux étudiants et aux enseignants le fonctionnement des dispositifs de détection du gaz. Le programme de la campagne prévoit également, des expositions de sensibilisation pour présenter des modèles d'appareils de détection et des informations visuelles sur les mesures de prévention. - Le CSJ organise un forum sur l'importance des médias dans le renforcement de la sécurité intellectuelle des jeunes - 4 décembre 2024
ALGER - Le Conseil supérieur de la Jeunesse (CSJ) organise, les 10 et 11 décembre à Alger, le forum des jeunes journalistes, qui sera consacré au rôle des médias dans le renforcement de la sécurité intellectuelle des jeunes, notamment avec l'apparition de nouveaux médias open source et multimédias, indique, mercredi, un communiqué du Conseil. "L'organisation par le Conseil d'un forum sur l'importance des médias dans le renforcement de la sécurité intellectuelle des jeunes algériens, intervient dans le cadre de l'utilisation massive par cette catégorie des médias numériques en Algérie et des contenus multiples pouvant l'influencer de façon directe ou indirecte", précise la même source. Ces contenus peuvent "avoir une influence négative sur la jeunesse algérienne et sa capacité d'être une force de proposition et une force motrice du processus de développement national, d'où la nécessité de traiter les effets de ce phénomène et d'analyser ses dimensions, outre l'importance d'évaluer la performance des médias algériens traditionnels et leur capacité d'immuniser les jeunes et d'influencer leurs choix et comportements". Il s'agit également d'inciter la jeunesse à "une participation politique, civile et économique positive, à contribuer à la réalisation du développement et à animer l'espace public, au vu des multiples sources d'influence". Lors des travaux de ce forum, la Commission d'information et de communication du CSJ débattra du thème de "l'influence des contenus médiatiques dans la sensibilisation et la perception politique, sociale et culturelle de la jeunesse, à la lumière d'une révolution médiatique Open source et multifactorielle". Des panels et des ateliers interactifs spécialisés, encadrés par des enseignants, des chercheurs et des journalistes, seront également organisés lors de ce forum, abrité par l'Ecole nationale supérieure du journalisme et des sciences de l'information (ENSJSI), en vue de promouvoir les capacités des jeunes et de renforcer leur sécurité intellectuelle face aux impacts des nouveaux médias", conclut le communiqué.
- Batna : l’artiste Salah Boubir n’est plus - 7 décembre 2024
BATNA- Le comédien Salah Boubir est décédé samedi après-midi au centre hospitalo-universitaire de Batna à l’âge de 63 ans des suites d’une longue maladie, a-t-on appris de ses proches. La nouvelle de sa mort a suscité une profonde émotion au sein des artistes de la ville de Batna, notamment parmi les membres de l’équipe du théâtre régional Dr. Salah Lombarkia à laquelle appartenait le défunt. "Salah Boubir était un élément actif de l’équipe du théâtre régional et une de ses illustres figures de par ses œuvres qui lui avaient valu plusieurs prix à l’échelle nationale et internationale et a marqué de son empreinte ce théâtre", a notamment déclaré le comédien et réalisateur Ali Djebara. De son côté, l’acteur Issam Taachit a mis l’accent sur le professionnalisme de Salah Boubir et ses contributions au théâtre dans les œuvres qui les avaient réunis dont El Hatab (Le bucheron, 2016) et Kaatintidhar (Salle d’attente, 2020) qui fut la dernière pièce du défunt. En 2021, Salah Boubir a été hospitalisé suite à un malaise depuis son état de santé s’est dégradé le contraignant à renoncer à la scène après avoir participé à de nombreuses œuvres théâtrales et télévisées. Le défunt sera inhumé dimanche après la prière du Dohr au cimetière de Bouzourane de la ville de Batna, selon ses proches. - Festival culturel local des chansons et musiques du M'zab: étude de la poésie mozabite entre écriture et composition - 5 décembre 2024
GHARDAIA- Une journée d'étude sur le thème de ''La poésie mozabite entre écriture et composition'' a été animée jeudi à Ghardaïa, dans le cadre du 9ème festival local des chansons et musiques du M'zab. Les intervenants, des hommes de lettres, des linguistes et des poètes, ont présenté la poésie mozabite comme un riche patrimoine culturel ayant contribué, à travers des œuvres poétiques aux lexèmes rimés et raffinés valorisant de manière sublime le patriotisme et les valeurs sociales, à la préservation de l'identité nationale. Le chercheur en langue amazighe, Abdessalem Brahim, a convié les élites, chercheurs et hommes de lettres de la région, à plancher sur l'étude et l'analyse des bases abécédaires de la construction de la poésie mozabite, notamment au niveau morphologique et syntaxique, en conformité avec celles de la langue arabe. Pour sa part, le poète Omar Daoudi, a noté que le volet esthétique poétique de la chanson mozabite s'est inspiré de la composition sonore conforme aux règles lyriques. Youcef Laâssaker, un autre poète, a indiqué que cette journée d'étude a été mise à profit par les participants pour puiser dans les écrits, significations et niveau sémantique de la poésie mozabite, en vue de faire connaître ses fondements littéraires et la culture mozabite aux générations futures. Les participants ont appelé, à l'issue de cette journée d'étude, à animer des ateliers didactiques de la poésie mozabite, l'accompagnement des compositeurs amateurs de la région, l'organisation de rencontres sur la vie et les œuvres de poètes locaux, ayant contribué à l'émergence des lettres et œuvres poétiques du M'zab. Cette journée a donné lieu également à l'animation, par des poètes locaux, d'un récital poétique, en sus de l'organisation de concours de poésie et de chant mozabites. - Unesco: l'inscription du dossier "Costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien" basée sur l'authenticité des savoir-faire - 5 décembre 2024
ALGER - Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou a affirmé, mercredi à Alger, que "l'inscription du dossier de l'Algérie "Costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien: Savoirs et savoir-faire liés à la confection et à la création de bijoux -Gandoura et Melehfa", sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, s'est basée sur "l'authenticité" de ces savoirs et savoir-faire algériens "transmis de génération en génération". M Ballalou a indiqué, lors d'une conférence de presse animée au siège du ministère à l'occasion de l'inscription de ce dossier sur la liste de l'UNESCO, que ce classement mondial s'est basé sur "la valeur authentique" de ces savoir-faire et savoirs "de mains et d'esprits algériens qui ont créé, durant des siècles, des costumes qui continuent d'être portés jusqu'à ce jour, reflétant le riche héritage culturel de l'Algérie". Le ministre a également affirmé que l'inscription des savoir-faire liés à la confection et au port du costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien constitue "un signe distinctif de l'identité en particulier", mais aussi "une reconnaissance des efforts des artisanes et artisans, et des responsables des ateliers de couture et des bijoux traditionnels, et de tous les métiers liés à cet héritage qui a désormais acquis une dimension universelle". Ces "savoirs et ces costumes ornés et décorés, dont l'utilisation remonte à des siècles, nous rappellent des traditions ancrées qui renforcent les liens sociaux et le sentiment d'appartenance à une seule patrie, l'Algérie", ainsi que "l'attachement aux traditions de notre société arabe, musulmane et amazighe", a-t-il soutenu. Les éléments inscrits sur la liste concernent "les savoirs et les savoir-faire, et non le produit matériel..", selon le ministre, soulignant à cet égard l'inscription d'éléments dont la gandoura, la melehfa, le caftan brodé, lqat, qwiyet, edkhila, loukaa, la chechia, saroual, mandil, guenour, et hzam (..). Il s'agit également des bijoux en argent et en or notamment essoltani, djebine, khit Errouh, menagach (boucles d'oreilles), mechref, etc. Dans ce cadre, il a mis en avant "les efforts communs" consentis par plusieurs acteurs en vue de classer ce dossier, notamment ceux du "groupe de travail composé d'experts algériens qui ont préparé un dossier scientifique complet, sous la direction du Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), avec la contribution remarquable des directions de la Culture des wilayas de l'Est algérien et nos institutions muséales". Après avoir salué "les efforts de l'ex-ministre de la Culture, Soraya Mouloudji, qui a suivi et accompagné ce dossier depuis le début", M. Ballalou a indiqué avoir "suivi et accompagné ce dossier lorsqu'il occupait les postes de directeur du patrimoine culturel et de secrétaire général du même ministère", soulignant "le rôle des services du ministère des Affaires étrangères qui a mobilisé ses cadres en vue d'inscrire ce dossier". "Le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et l'organe d'évaluation ont accompli un travail professionnel, en toute objectivité" lors de l'examen de ce dossier ainsi que du dossier arabe commun "Le henné: rituels, pratiques sociales et esthétique", inscrit mardi sur la liste de l'UNESCO au nom de 16 pays arabes dont l'Algérie. La rencontre a également connu la projection d'un film documentaire, produit par le ministère de la Culture et des Arts, sur le dossier "Costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien: Savoirs et savoir-faire liés à la confection et à la création de bijoux -Gandoura et Melehfa", comportant des témoignages d'experts du patrimoine culturel et d'artisans". Le dossier de l'Algérie "Costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien: Savoirs et savoir-faire liés à la confection et à la création de bijoux -Gandoura et Melehfa", et le dossier arabe commun "Le henné: rituels, pratiques sociales et esthétique" ont été inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, lors de la 19e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient à Asuncion (Paraguay) jusqu'au 7 décembre. - Le dossier de l'Algérie relatif au "costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien" inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité - 4 décembre 2024
ALGER - Le Comité intergouvernemental de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a validé, mardi, l'inscription du dossier de l'Algérie "Costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien: Savoirs et savoir-faire liées à la confection et à la création de bijoux -Gandoura et Melehfa", sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, et ce lors de la 19e session du Comité, qui se tient à Asuncion (Paraguay) jusqu'au 7 décembre, indique un communiqué du ministère de la Culture et des Arts. L'Algérie a gagné le pari après "un travail laborieux accompli par le ministère de la Culture et des Arts dans la mise en œuvre de la stratégie nationale globale de protection et de valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel qu'elle recèle et qui fait partie de la mémoire et du patrimoine de l'humanité tout entière", a précisé la même source ajoutant que ce patrimoine "doit être protégé et valorisé pour renforcer notre sécurité culturelle, qui est au cœur de notre sécurité nationale globale". Ce succès est également "le couronnement des efforts des chercheurs et des experts des institutions sous tutelle qui ont veillé à l'élaboration de ce dossier", ainsi que de "le travail exceptionnel du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, à travers ses différents services centraux, de la délégation permanente de l'Algérie auprès de l'UNESCO, et de nos différentes ambassades à l'étranger, ainsi que de tous ceux qui ont contribué à l'élaboration de ce dossier, qu'il s'agisse d'artisans, de professionnels, d'académiciens, d'experts, de chercheurs universitaires, de la société civile ou des citoyens de tous horizons", selon la même source. Ce nouvel exploit "est le fruit des principes et dispositions juridiques prévues dans la Convention de l'UNESCO de 2003 sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, et le résultat du professionnalisme des experts de l'organe consultatif d'évaluation d'objectivité des Etats membres du comité du patrimoine culturel immatériel, dont l'Algérie est officiellement devenue membre au titre de cette session". "L'Algérie fait partie des premiers pays à avoir ratifié la Convention de l'UNESCO de 2003, qui concerne la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel", rappelle le même document. Les éléments inscrits dans ce dossier incluent: "la gandoura, la melehfa, lqat, qwiyet, la chechia, loukaa, saroual, edkhila, mandil, guenour, et hzam", brodés selon les technique du fil elmejboud, elfetla, kentil, tell, perlage, et taamar. Concernant les bijoux en argent et en or, il s'agit notamment de "la chachia soltani, le djebine, Khit Errouh, Menagach (boucles d'oreilles), Mechref, le mkhabel, le skhab, la mhazma, le hzam, le harz, le ibzim, les msayas, le mekyas, le khelkhal et le redif", ajoute le communiqué. Ces éléments "transmis de génération en génération, ont été réalisés avec doigté et une haute précision par des artisanes et artisans algériens, ainsi que par toutes celles et ceux qui ont contribué, directement ou indirectement à la conception de cet élément, continuant à ce jour à créer et à préserver ce patrimoine immatériel vivant ", note le communiqué. Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou a, à cette occasion, exprimé sa profonde gratitude au Comité intergouvernemental de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel pour l'inscription du dossier algérien, ainsi que ses remerciements à l'organe d'évaluation pour son "évaluation scientifique et rigoureuse", et au Secrétariat de la Convention pour son "travail professionnel exceptionnel qui fait de cette convention un véritable modèle dans le paysage mondial de la sauvegarde et de la promotion du patrimoine culturel". Le ministre a affirmé que ce dossier est "un exemple du patrimoine vivant", soulignant "la fabrication du vêtement féminin dans le grand Est algérien ainsi que les parures qui y sont associées et la manière de le porter lors des célébrations organisées à différentes occasions, et partagées par les générations au fil du temps". A noter que l'inscription de ce dossier s'ajoute à sept éléments du patrimoine immatériel algérien déjà classés sur cette liste, à savoir: l'Ahellil du Gourara traditionnel et les coutumes sont associées (2008), les rites et les savoir-faire artisanaux associés à la tradition du costume nuptial de Tlemcen, le pèlerinage annuel au mausolée de Sidi 'Abd el-Qader Ben Mohammed dit "Sidi Cheikh" (2013), le rituel et les cérémonies de la Sebeiba dans l'oasis de Djanet (2014), le subâ, pèlerinage annuel à la zawiya Sidi El Hadj Belkacem, Gourara (2015), les savoirs et savoir-faire des mesures d'eau des foggaras ou aiguadiers du Touat-Tidikelt (2018), et le rai, chant populaire d'Algérie. Ce dossier s'ajoute également à d'autres éléments du patrimoine partagés avec des pays arabes et africains, également inscrits au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO, afin de "renforcer la dimension arabo-africaine du patrimoine algérien", à savoir : le dossier "Pratiques et savoirs liés à l'Imzad des communautés touarègues de l'Algérie, du Mali et du Niger (2013), le dossier des "Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous (2020), le dossier " Arts, savoir-faire et pratiques associés à la gravure sur métaux (2023), ainsi que le dossier "Calligraphie arabe" (2021), et le dossier du "henné" qui a été inscrit lors de cette session. - Le henné inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO - 4 décembre 2024
ALGER - L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), a annoncé, mardi, avoir validé le dossier arabe commun "Le henné: rituels, pratiques sociales et esthétique", pour son inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, et ce lors de la 19e session de la réunion du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel tenue à Asuncion (République du Paraguay), indique un communiqué du ministère de la Culture et des Arts. Ce dossier conjoint a été présenté par 16 pays arabes dont l'Algérie, qui a exprimé sa volonté d'inscrire cet élément patrimonial sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, une pratique culturelle qu'elle partage avec de nombreux pays du monde arabe et qui a toujours été liée à la femme à travers les temps et aux occasions religieuses et sociales tels que l'Aid, le mariage, la circoncision et autres, ajoute le communiqué. Cette inscription vient couronner le travail des experts algériens et arabes qui ont préparé un dossier scientifique détaillé. Chaque pays a présenté les motifs de sa participation, expliquant la symbolique du henné et les secrets que recèle cette pratique culturelle dans les sociétés arabes, conclut le communiqué. - Le 3e "RIFDOC Sidi M'Hamed-Benaouda" en décembre à Relizane - 4 décembre 2024
ALGER - Le 3e Festival international "Sidi M’Hamed-Benaouda" du Film-documentaire (RIFDOC), dédié au film documentaire, se déroulera du 11 au 14 décembre dans la ville de Relizane, avec la participation de 17 pays, dont le Sultanat d’Oman en invité d’honneur, ont annoncé, mardi à Alger les organisateurs. S’exprimant lors d’un point de presse, le Commissaire du "RIFDOC Sidi M’Hamed-Benaouda", Abdelkader Ouadah a, d’abord, rappelé que cette "manifestation cinématographique dédiée au documentaire" est organisée par l’association "Ez’Zeitouna", dont il est également président. Accompagnant M. Ouadah dans la présentation de cet événement, le directeur artistique de ce festival, Abderraouf Ben Ahmed a indiqué que "cette 3e édition était entièrement dédiée à la Palestine", relevant au passage que les pays participants étaient issus "d’Afrique, d’Europe et d’Asie, à l’instar de l’Italie, l’Egypte, la Tunisie, la Libye, le Pakistan, le Portugal, la Russie et le Qatar". Lors de cet événement cinématographique, le concours concernera les sections des longs et courts métrages documentaires, prévoyant dans la rubrique "Cinérama", d’autres films dans les mêmes catégories programmés hors compétition. Des films dans les sections longs et courts métrages documentaires seront soumis à l’appréciation d’un jury, présidé par l’Algérien Aissa Bensaid, qui décernera aux lauréats les prix d’"EL AALFA" d’Or, d’Argent et de Bronze, ainsi que pour le prix spécial du Jury qui récompensera le film qui se distinguera par sa singularité dans le traitement de son sujet, se démarquant également de toute approche traditionnelle. Douze longs métrages documentaires seront en lice pour le podium, dont, "Red Africa" (Russie-Portugal), d’Alexander Markov, "Death of a City" de Joào Rosas (Portugal), "La rockeuse du désert" de Sara Nacer (Algérie) et "Derrière la porte", de Karine de Villers et Mario Brenta (Italie). Onze courts métrages documentaires sélectionnés entreront en compétition, parmi lesquels, "From Ground Zero" de Mohamed Achraf Chabane (Egypte), "Alger la blanche" de Hakim Mohammedi (Algérie). Dans la section des longs métrages documentaires hors compétitions, le film "Lisca Bianca" de Giuseppe Galante sera présenté en avant-première mondiale", selon le Commissaire du "RIFDOC Sidi M’Hamed-Benaouda", Abdelkader Ouadah. Des conférences et des rencontres seront au programme du 3e Festival international "Sidi M’Hamed- Benaouda" du Film-documentaire (RIFDOC) qui rendra hommage au cinéaste, producteur et animateur Djamel Eddine Hazourli. - Les Journées littéraires de Khenchela réunissent plus de 30 écrivains et poètes - 3 décembre 2024
KHENCHELA - La septième édition des Journées littéraires de Khenchela s'est ouverte mardi à la Maison de la culture Ali-Souaihi en présence de plus de 30 écrivains et poètes issus de plusieurs wilayas du pays. Cette manifestation, organisée par la Maison de la culture en coordination avec l'association El Kalima pour la culture et l'information d'Alger, réunit des universitaires et des figures de la poésie et de la littérature, dont Abdallah Hammadi, Bouzid Harzallah, Abdelali Mezghiche, Badr Mennani, Naziha Taif, Abdelhamid Khetala et Maâmar Benrahla. Le directeur de wilaya de l'Administration, Omar Djemaï, accompagné du directeur de la Culture et des Arts, Mohamed El Alouani, ont présidé la cérémonie d'ouverture de ces journées placées, cette année, sous le slogan "La littérature est résistance", en solidarité avec les causes justes dans le monde. Le directeur local de la Culture a indiqué que la région des Aurès est "fière et honorée" d'accueillir ces journées, mettant l'accent sur "l'importance de la littérature et de la poésie dans le combat contre le colonialisme et la mise à nu de l'horreur qu'il charrie". Pour sa part, Samia Merzougui, directrice de la Maison de la culture Ali Souaihi, a déclaré à l'APS que cette manifestation culturelle vise à "mettre en lumière les plus importantes questions littéraires contemporaines" et à "attirer un public d'intellectuels, d'universitaires et de personnes intéressées par le monde de la littérature". Le programme de la manifestation, qui comprend plusieurs interventions axées sur la littérature de résistance, ainsi que des ateliers avec de jeunes écrivains, sera entrecoupé de lectures poétiques déclamées par les participants qui présenteront leurs dernières œuvres, a-t-elle ajouté. Selon la responsable, un programme culturel, récréatif et touristique, a été établi au profit des participants qui pourront découvrir, à travers des excursions et des visites guidées, les sites archéologiques et historiques les plus importants de la wilaya de Khenchela. De son côté, l'homme de lettres Abdallah Hammadi, a souligné que les journées littéraires de Khenchela sont une occasion de rencontres et d'échanges entre écrivains et poètes venus de plusieurs régions du pays. Il a également indiqué que les thèmes devant être abordés pendant trois jours traiteront de nombreux sujets liés, plus spécifiquement, à la littérature de résistance. - La maison d'édition "Voir par le Savoir", une expérience pionnière en Algérie dans l'édition des livres en braille - 3 décembre 2024
ALGER- La maison d'édition "Voir par le Savoir", pionnière en Algérie dans le domaine de l'édition de livres en braille destinés aux non-voyants, œuvre à développer ce secteur en proposant gratuitement de nombreux ouvrages dans les domaines de la fiction, de l'histoire, des anthologies littéraires, de la poésie ainsi que des livres religieux. Dans une déclaration à l'APS à l'occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, le 3 décembre, Abderrahmane Amalou, responsable de la gestion de la maison d'édition, a souligné "l'attachement de la maison d'édition, depuis sa création en 2012, à mettre à la disposition des non-voyants en Algérie une collection riche et variée d'ouvrages dans tous les domaines, afin de soutenir leur parcours éducatif et de favoriser leur épanouissement personnel". L'intervenant a également souligné "l'importance de faciliter l'accès des non-voyants à de multiples sources de lecture afin de les intégrer dans la société, en leur permettant de découvrir des textes littéraires, poétiques et autres", ajoutant que le catalogue de la maison d'édition compte, depuis sa création, "43 ouvrages en braille dans divers domaines tels que l'histoire, la poésie, la politique, l'économie, le roman et les recueils de poésie". Par ailleurs, M. Amalou, également poète et musicien, a indiqué qu'à l'occasion de la 27e édition du Salon international du livre d'Alger (SILA), récemment organisée, la maison d'édition a publié "un nouvel ouvrage en arabe, en tamazight et en français", destiné aux enfants, intitulé "L'histoire d'un chat". Cet ouvrage est accompagné, "pour la première fois, d'illustrations en 3D avec des reliefs tactiles permettant aux lecteurs non voyants de distinguer au toucher différentes formes représentant des animaux et des personnages de l'histoire pour une meilleure interaction", a-t-il souligné, précisant qu'il s'agit là "d'une première dans ce domaine, pour suivre les autres expériences au niveau arabe et mondial". La maison d'édition propose également aux lecteurs non voyants de tous les âges une variété de titres en histoire, littérature, religion, art, patrimoine et autres, dans différentes langues telles que l'arabe, le français, l'espagnol et l'allemand, à l'instar de la collection historique "Les gloires de l'Algérie", réalisée en collaboration avec le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit, outre une collection sur la religion. Parmi ces publications, figure aussi "la Proclamation du 1er Novembre 1954", "l'hymne Kassaman", œuvre du poète de la Révolution, Moufdi Zakaria, les deux recueils de poésie "Des mots, des maux", "des extraits de la vie du Prophète Mohamed (QSSSL)", "Bienvenu dans mon pays l'Algérie" et la dernière lettre écrite par la Chahida Hassiba Ben Bouali à ses parents, le 15 septembre 1957. La maison d'édition, ajoute M. Amalou, aspire à participer avec ses publications à plusieurs expositions, en Algérie et à l'étranger, en vue de faire connaître le patrimoine et la culture nationale ainsi que les érudits algériens, rappelant, dans ce sens, que la maison d'édition avait déjà publié un article de l'Agence Algérie presse service (APS) en braille, intitulé "Le Congrès de la Soummam a cimenté l'unité nationale", paru en 2023, à l'occasion de la célébration du double anniversaire de l'Offensive du Nord-Constantinois (20 août 1955) et la tenue du Congrès de la Soummam (le 20 août 1956). La maison d'édition "Voir par le Savoir" met aussi à la disposition des non-voyants qui ne maîtrisent pas le braille, plusieurs publications en version audio sous forme de CD-ROM, dont la plus grande partie est dédiée aux martyrs, dont Hassiba Ben Bouali, Larbi Benmhidi, Larbi Tbessi ainsi que d'autres œuvres littéraires et historiques, a-t-il conclu. - Festival national du théâtre d’expression amazighe à Batna: la pièce "Ikhef n ussegas" remporte le prix du meilleur spectacle - 3 décembre 2024
BATNA- La pièce "Ikhef n ussegas" (Nouvel An), produite par le théâtre régional Dr Salah-Lombarkia de Batna a remporté le prix du meilleur spectacle du 13ème Festival culturel national du théâtre d’expression amazighe, clôturé lundi soir au théâtre régional de Batna. La pièce, une comédie dédiée au respect des us et coutumes et à la préservation du patrimoine culturel, s’est adjugée trois autres prix: meilleure mise en scène pour Ali Djebbara, meilleure interprétation féminine pour Amal Ouahiba Lamri et meilleure interprétation masculine obtenue par Riad Lounansa. Le prix de la meilleure musique a été décerné à Nacera Benyoucef et Ferhat Kaci pour la pièce "Anz...Oul" de la troupe Ithran Takerboust de Bouira, également lauréate du prix du jury, tandis que le prix du meilleur texte est revenu à Mohamed Amine Kadi pour la pièce "La nuit Blanche" de l'association Thichradh, en collaboration avec le théâtre régional de Tizi-Ouzou. Le prix de la meilleure scénographie a été attribué, ex æquo, à Belkacem Kaouane pour la pièce "Le Rêve" de l'association Imezdai Idhlissen Inlamdhen de l'Université de Béjaïa, et à Sahal Smail pour la pièce "El Okda" (le nœud) de l'association Djaouaher El Fen pour le théâtre et le cinéma de Timimoun. Deux autres récompenses ont également été créées pour cette édition, à savoir le prix du meilleur espoir masculin, décerné au comédien Belkacem Atari pour la pièce "La nuit blanche", et celui du meilleur espoir féminin, attribué à Saida Melikeche pour son rôle dans la pièce "Le rêve". La soirée de clôture de cette manifestation, inaugurée le 28 novembre sous le slogan "Racines et Authenticité", a attiré un nombreux public constitué de professionnels du théâtre, d'intellectuels et d'amateurs de théâtre qui ont assisté à un spectacle intitulé "La vendeuse de roses", conçu et interprété par de jeunes amateurs ayant participé à deux ateliers de formation en interprétation, en diction et en écriture théâtrale en langue amazighe organisés dans le cadre de ce festival. Sept pièces étaient en lice pour les prix de ce festival : deux produites par les théâtres régionaux de Batna et de Tizi-Ouzou, et le reste par des troupes de Bouira, de Touggourt, de Bejaia et de Timimoun. La pièce "Idghath" du théâtre régional de Batna, une nouvelle production mise en scène par Chawki Bouzid, et qui a été récemment donnée dans certaines régions de l'est du pays, a été présentée hors compétition au cours de la soirée de clôture. Pour rappel, parallèlement aux représentations théâtrales au programme, deux séminaires sur "les pratiques pré-théâtrales dans le patrimoine amazigh" et "les formes de divertissement populaire" ont été animées par des chercheurs universitaires et des spécialistes du quatrième art. - Théâtre: "Ech’Chebka" met en garde contre le fléau de l’immigration clandestine - 3 décembre 2024
ALGER - La pièce de théâtre "Ech’Chebka", une comédie noire qui met en garde contre le fléau de l’immigration clandestine et les risques d’une mort certaine, a été présentée, lundi au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA). Mis en scène par Abdelghani Chentouf, sur un texte d’Ali Tamert, le spectacle "Ech’Chebka" entame, à partir d’Alger, une tournée qui devrait le mener dans sept villes de l’Ouest algérien, après sa victoire du Grand prix, au 55e Festival national du Théâtre amateur (2-7 juin 2024), partagée (ex aequo) avec le spectacle "Il est toi et moi", de l’association culturelle "El Moudja" de Mostaganem. Durand 65 mn de temps,"Ech’Chebka" a tenté de sensibiliser sur la nécessité de donner un sens à sa vie, en s’éloignant de tous les desseins malintentionnés conduisant à la fatalité d’aller défier les hautes mers sans scrupule aucun ni conscience qui alerteraient sur l’imminence des risques et du danger encourus. "Latcha", un jeune homme, interprété par Smail Ait-Ammar, qui occupe une cabane abandonnée, attendant le soir pour prendre l’embarcation du "dernier voyage" avec sa bien aimée "Fati", rendue par Amina Aberkane (prix de la meilleure interprétation féminine au 55e FNTA). L’époustouflante comédienne qui incarnera également le rôle de "Houta", jeune femme, dont c’est le jour de mariage, et qui se trompe de salle pour se retrouver avec Latcha et "Sennour", joué par Ahmed Bechar (prix du meilleur second rôle au 55e FNTA), dans une série de situations à rebondissements. Entre, d’un côté, Latcha, personnage résolument décidé à passer à l’acte et de l’autre, Sennour, dont le fils qui n’est jamais revenu, en avait payé les frais, ainsi que Fati, qui tentaient de l’en dissuader, chacun allait de son argumentaire, établissant des rapports de causes à effets tirés de différentes situations de la réalité sociale. Dans des échanges ascendants et soutenus, le trio de comédiens qui a occupé tous les espaces de la scène, a su porter la densité du texte, empreinte de quelques situations comiques et burlesques. Œuvre du metteur en scène également, la scénographie, faite d’un décor minimaliste, consistant en quelques filets de pêcheurs disposés de manière à former un grand demi-cercle qui a judicieusement délimité l’espace de jeu et quelques accessoires qui suggéraient les intentions des uns et des autres. La bande son et musique de Halim Bakhali, la chorégraphie de Mohamed KhelfAllah et l’éclairage multicolore, vif ou feutré, ont été d’un apport concluant aux différents moments dramaturgiques de la trame et aux atmosphères, parfois tristes car évoquant le passé et tantôt pleine de joies et d’espoir car tournées vers l’avenir. Le public a longtemps applaudi les comédiens et l’ensemble de l’équipe technique du spectacle "Ech'Chebka", produit sous l'égide du ministère de la Culture et des Arts, par l’association "Choâla pour le théâtre et le cinéma" de Boumerdès.
- Ouargla : intenses efforts pour diagnostiquer la situation de la pratique sportive dans le Sud - 7 décembre 2024
OUARGLA - Le ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, a mis en avant, samedi à Ouargla, les efforts soutenus déployés par les hautes instances du pays pour établir un véritable diagnostic de la situation de la pratique sportive dans le Sud du pays et la prise en charge des attentes de la jeunesse dans ces régions. S’exprimant en ouverture des travaux d’une rencontre régionale sur "les perspectives de promotion de la pratique sportive dans les wilayas du Sud du pays", tenue à l’institut supérieur de la formation des personnels de l’éducation "Fodil El-Ouartilani", M. Hidaoui a indiqué que le CSJ s’est impliqué, depuis son installation en tant qu’instance consultative, dans le diagnostic et la promotion de la situation de la pratique sportive dans le Sud du pays, à travers des solutions susceptibles de promouvoir le sport et encourager les jeunes à adhérer aux clubs sportifs. Cette rencontre vise à cerner les insuffisances relevées par le mouvement sportif dans le Sud, dont le manque d’infrastructures sportives et d’encadrement, ainsi que les contraintes rencontrées par les gestionnaires du secteur de la Jeunesse et des Sports dans le Sud, en vue de développer les activités physiques et les sports scolaires, collectifs et amateurs, a ajouté M. Hidaoui. Et de poursuivre : les hautes instances du pays accordent un grand intérêt aux wilayas du Sud, en vue d’assurer l’équilibre régional dans tous les domaines et de permettre aux jeunes de ces régions de mettre en valeur leurs potentiels et talents dans différentes compétitions locales, nationales et internationales. Le ministre de la Jeunesse a invité, à ce titre, les participants à une exploitation optimale de ces rencontres, en vue d’élaborer des recommandations à soulever aux hautes instances, en vue de leur prise en charge, à la faveur notamment de l’existence d’une claire volonté politique. Le programme de cette rencontre, qui a regroupé quelque 130 participants, responsables et représentants du secteur de la Jeunesse et des Sports et d’associations sportives issus de 20 wilayas du Sud, en présence des autorités des wilayas d’Ouargla et Touggourt, comprend l’examen de divers axes. Parmi ces axes, la pratique sportive chez les jeunes à l’ère des nouvelles technologies, les défis rencontrés en matière d’exploitation des technologies dans le sport, le rôle du secteur de l’enseignement supérieur dans la promotion des activités sportives universitaires au Sud du pays et le rôle des sports récréatifs dans la promotion du tourisme saharien. La rencontre a donné lieu à la mise en place de cinq ateliers dédiés à l’examen, par des jeunes et des experts, des défis rencontrés par les jeunes des wilayas du Sud pour le développement de la pratique des activités physiques et sportives. Intervenant en application du plan annuel du CSJ, ce regroupement a permis également d’exposer certaines questions liées notamment à la situation de la pratique sportive dans le Sud, aux mécanismes de sensibilisation des jeunes sur l’importance des activités physiques et sportives, en plus du rôle des autorités locales et des associations dans l’ancrage et le renforcement de la culture de la pratique sportive. - El-Bayadh : inhumation du moudjahid Maataoui Djilali - 7 décembre 2024
EL BAYADH- Le moudjahid Maataoui Djilali, décédé à l'âge de 87 ans, a été inhumé au cimetière de la commune d'El-Krekda (wilaya d'El Bayadh), a-t-on appris auprès de la direction des Moudjahidine et des Ayants-droit. Les funérailles du défunt moudjahid se sont déroulées, vendredi soir, en présence des autorités de la daïra de Brizina, des membres de la famille révolutionnaire et d'une foule nombreuse de citoyens. Le défunt, également fils du martyr Abdelkader Maataoui, est né en 1937 à El-Krekda, et a rejoint l'Armée de libération nationale en 1957. Il avait occupé le poste de responsable de la "Kasma" des Moudjahidine de la commune d'El- Krekda et avait été président de l'Assemblée populaire de cette commune. Suite à cette perte douloureuse, le directeur des Moudjahidine et des Ayants-droit de la wilaya d'El Bayadh, Sidi Ahmed Trari, a présenté ses condoléances les plus sincères et ses marques de sympathie à la famille du défunt. - Ghardaïa: consolidation de la gouvernance financière en entreprises, thème d’un symposium à Ghardaïa - 5 décembre 2024
GHARDAIA - Un symposium national sur "La stratégie de développement et de consolidation de la gouvernance financière dans les entreprises économiques" a été organisé jeudi à Ghardaïa, à l’initiative du laboratoire scientifiques des études appliquées en régulation des orientations financières contemporaines. La rencontre, tenue à la faculté des sciences économiques et commerciales et sciences de gestion de l’université de Ghardaïa, a permis aux participants, experts, universitaires et professionnels, de braquer la lumière sur la gouvernance financière et ses plans de gestion au diapason de l’essor technologique et financier de par le monde, en sus de l’ancrage de la culture d’innovation financière et économique dans le milieu universitaire algérien. Dans son intervention, le président du symposium, Brahim Douar, a indiqué que cette rencontre académique repose sur l’étude analytique du rôle de la bonne gouvernance financière dans la performance des entités économiques au service de l’économie nationale. Et de poursuivre : la gouvernance financière est un exercice renouvelé, selon l’évolution des termes et notions économiques, soubassement de la gestion des entreprises économiques, elle-même riche en dispositifs et règles, dont la transparence et la clarté, source de confiance entre opérateurs et chefs d’entreprises. Selon l’intervenant, cette gouvernance permet d’éviter les dépassements financiers causés par certaines entreprises économiques et commerciales, et de monter une entreprise forte et efficiente, capable de se placer à la hauteur des variables des systèmes financiers et économiques à l’ère des mutations technologiques. Pour sa part, l’expert international en régulation bancaire et financière, Pr. Saci Idir, a affirmé que cette rencontre est appelée à mettre en avant le rôle de la bonne gouvernance financière en termes d’encouragement de l’investissement multisectoriel, à inciter les étudiants à investir le monde de la gestion financière, et à faire face aux défis rencontrés au sein des entreprises économiques à l’ère du développement technologique. Le président du laboratoire des études appliquées, Abdellatif Ouled-Haimouda, a indiqué que l’organisation de cette rencontre intervient en application des décisions et réformes économiques et financière prônées par l’Etat et prévoyant notamment la mise en place de la Haute autorité de la transparence, de la prévention et de lutte contre la corruption, ainsi que la préservation des devises pour une bonne gouvernance financière et la relance de l’économie nationale. - Habitat : création d'environ 28.000 lotissements sociaux en 2024 - 5 décembre 2024
ALGER- Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, a fait état, jeudi à Alger, de la création d'environ 28.000 lotissements sociaux au cours de l'année 2024, notamment dans les wilayas du sud. Le ministre s'exprimait lors d'une plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales, présidée par le vice-président du Conseil, Ahmed Kharchi, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Kaouter Krikou, et de membres du Gouvernement. Répondant à une question sur les subventions financières pour 4.500 lotissements dans la wilaya d'El Meniaa, le ministre a expliqué que dans le cadre d'une commission de travail interministérielle regroupant le ministère de l'Habitat, le ministère des Finances et le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, quelque 28.000 lotissements ont été créés au niveau national, principalement dans les wilayas du sud. Il a souligné que "la question de l'aménagement des lotissements est inscrite dans la loi de finances 2025, et que les cahiers des charges pour ces travaux seront lancés l'année prochaine". Par ailleurs, en réponse à une autre question sur la délivrance des certificats de conformité pour les zones d'activités, le ministre a précisé que cette activité relève des compétences des présidents des APC, faisant savoir que 102 certificat ont été délivrés dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, et 51 dans la wilaya d'Oran durant les trois dernières années. Concernant l'octroi des permis de construire aux investisseurs, le ministre a fait état du dépôt de 351 demandes de permis dans les différentes wilayas depuis 2023, dont 276 ont été traitées par l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI). Concernant le phénomène du vieillissement des immeubles et la préservation du patrimoine architectural, le ministre a indiqué que son département ministériel, en collaboration avec le secteur de l'Intérieur et des Collectivités locales, travaille à l'élaboration du cadre juridique permettant de prendre en charge la réhabilitation du vieux bâti, notamment par la définition des responsabilités et la mise en place de formules de financement au cas par cas. Evoquant "la Cité Diar El-Mahçoul" à la commune d'El Madania, qui a fait l'objet de plusieurs opérations de relogement de ses habitants, le ministre a relevé que cette cité a été inscrite sur la liste d'inventaire du patrimoine culturel protégé, faisant état d'un projet visant à la transformer en village des artistes où les bâtiments seraient reconvertis en ateliers d'art dans différentes spécialités du patrimoine algérien. Il a également rappelé qu'un programme de réhabilitation du vieux bâti a été enregistré le 16 février 2023 dans le cadre du budget de l'Etat au profit de la wilaya d'Alger. Une enveloppe financière de 9 milliards de DA répartie sur 3 ans (2023, 2024, 2025) à raison de 3 milliards de dinars par an, a été allouée à cet effet, en plus d'une enveloppe de 4,6 milliards de DA provenant du budget de la wilaya d'Alger, pour la réhabilitation de près de 800 immeubles. - 172ème anniversaire des enfumades de Laghouat: l’occasion de raviver le souvenir d’une page de notre glorieuse histoire - 4 décembre 2024
LAGHOUAT - La commémoration du 172ème anniversaire des enfumades de Laghouat, le 4 décembre 1852, est une occasion de se remémorer et tirer les enseignements d’une page de notre glorieuse histoire, a affirmé, mercredi à Laghouat, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laid Rebiga. Dans un message lu en son nom par Hocine Abdesettar, directeur du centre national des études et recherches sur la résistance populaire, le mouvement national et la révolution du 1er Novembre 1954, lors d’une conférence intitulée "La bataille de Laghouat du 4 décembre 1852 : un crime contre l’humanité imprescriptible", le ministre des Moudjahidine a indiqué que "la commémoration du 172ème anniversaire des enfumades de Laghouat, le 4 décembre 1852, est une occasion de se remémorer et de tirer les enseignements de notre glorieuse histoire et du parcours héroïque du vaillant peuple algérien pour graver cette date en lettres d’or et renouveler serment et fidélité aux principes et valeurs de nos glorieux aïeux". "La commémoration du génocide de la population de Laghouat et sa farouche résistance contre l’ennemi colonial, est un rappel à la fidélité des générations et à la préservation de sa mémoire", a souligné M. Rebiga, ajoutant qu'" il n’y a de serment ou de dévouement aussi fortement ancrés à travers l’histoire qu’un serment signé du sang sacré des glorieux Chouhada". Et de poursuivre : "Nous commémorons en ce jour les enfumades de Laghouat, et rendons hommage à nos chouhada et à leurs sacrifices, à travers leur long parcours militant et une âpre lutte pour la patrie, et leur sacrifice pour notre liberté et notre souveraineté sur notre terre". "L'enfumade de Laghouat, ou comme il a été qualifié de "Aam El-Khelia", est un des plus atroces et imprescriptibles crimes contre l’humanité commis par la France coloniale, et qui avait engendré alors l’anéantissement des deux tiers des habitants de Laghouat qui garde encore des stigmates indélébiles", a ajouté le ministre, avant de noter que "la résistance du peuple algérien à Laghouat et les régions voisines incite à exprimer notre grande fierté". Le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, a mis en avant, de son côté, la nécessité de rappeler les éternelles épopées marquant notre histoire et la lutte nationale, ainsi que de rendre hommage aux valeureux Chouhada qui se sont sacrifiés pour la patrie, et à la grandeur des femmes et des hommes qui se sont dressé contre le colonialisme dès les premières heures où il a foulé notre sol pur". De son côté, le chercheur en histoire, Dr. Mohamed Doumir, a évoqué le parcours combattant de l’une des figures de proue de la résistance de Laghouat, en l’occurrence Bennacer Benchohra, avant d’appeler à mettre à profit les nouvelles technologies pour déterminer les substances utilisées lors du carnage, ce 4 décembre 1852, d’algériens sans défense. Pour sa part, l’avocate et défenseur des droits de l’homme, Fatima Zohra Benbraham, a traité la question de la terminologie à adopter, en sélectionnant le terme de "résistance de Laghouat", expliquant qu'une bataille oppose généralement des armées, alors qu’à Laghouat, il s’agissait d’une force lourdement armée face à un peuple sans armes. Cette conférence, qu’a abritée l’université "Amar Thelidji", est organisée par le Réseau de la société civile de lutte contre la pensée néocoloniale mondiale, avec le concours de l’Observatoire national de la société civile, sous l’égide du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit. - Adrar: réalisation prochaine d’une centrale électrique de 1.200 MW - 4 décembre 2024
ADRAR - Le Président directeur général (PDG) du groupe Sonelgaz, Mourad Adjal, a annoncé, mercredi à Adrar, que cette wilaya s’est vue accorder un projet de réalisation d’une centrale électrique d’une capacité de production de 1.200 Mégawatts (MW). S’exprimant en marge de la seconde et ultime journée de sa visite de travail dans la wilaya, M.Adjal a affirmé que "cette nouvelle structure énergétique, dont les travaux de réalisation seront lancés durant l’année 2025, fait partie des plus importantes centrales à l’échelle nationale". Le même responsable, qui a procédé dans la commune de Tamentit, au lancement d’un projet de centre de transformation électrique de 400 Kilovolts, a indiqué que la concrétisation de ces projets ne signifie pas un manque de production électrique, dont la consommation à Adrar ne dépasse pas les 40%, mais représente une mesure prospective et de réserve pour accompagner les projets agricoles et industriels en réalisation dans la wilaya. "Ce projet est le plus grand du genre, car raccordant le réseau du Sud à celui du Nord du pays, en plus d’assurer l’alimentation des diverses activités et des particuliers, a expliqué M. Adjal. Et d’ajouter : le programme d’investissement à l’horizon 2035 du groupe Sonelgaz dans la wilaya d’Adrar prévoit la réalisation de 15 projets d’installations énergétiques, pour un volume d’investissement de près de 160 milliards DA, susceptible de faire de la région un pôle énergétique par excellence. La wilaya d’Adrar s’est vue accorder également un projet d’ouverture d’une école nationale spécialisée en génie électrique et de gaz devant accueillir, à ses débuts, 150 personnes parmi les personnels du groupe Sonelgaz avant d’accueillir les travailleurs d’autres entreprises nationales. Cet établissement viendra s’ajouter aux quatre autres établissements de formation, implantés à Ain M’lila, Blida et Ghardaïa et celle de gestion à Ben-Aknoun (Alger). Mettant à profit sa visite dans la wilaya d’Adrar, le PDG de Sonelgaz a procédé, au niveau de la zone d’activités d’Adrar, à l’inauguration du centre commercial de vente d’équipements électriques, appelé à rapprocher les moyens et outils des entreprises de réalisation. La démarche s’inscrit dans le cadre du plan du groupe Sonelgaz pour le déploiement de ses structures à travers les 58 wilayas du pays, à fin janvier prochain. Visitant sur site le centre régional de gestion du réseau électrique ‘‘Pôle d’Adrar’’, le même responsable a indiqué le groupe table en perspective sur la télégestion du réseau. Le PDG a inspecté, par ailleurs, le siège de la zone régionale des œuvres sociales du groupe, coiffant huit wilayas, et a fait savoir que les travaux d’aménagement de cette structure seront lancés durant le premier trimestre de l’année prochaine. Présidant une séance de travail avec les responsables des différents services du groupe, M. Adjal a souligné que la Sonelgaz œuvre d’arrache pied pour raccorder toutes les zones enclavées aux réseaux d’électricité et du gaz, dans le cadre des efforts menés pour l’amélioration des conditions de vie du citoyen. - Vents forts parfois en rafales sur des wilayas de l'est du pays - 4 décembre 2024
ALGER- Des vents forts, atteignant ou dépassant parfois 80 km/h en rafales, souffleront à partir de jeudi sur plusieurs wilayas de l'est du pays, indique mercredi un bulletin météorologique spécial (BMS) émis par l'Office national de météorologie. Placé en vigilance "Orange", ce BMS concerne les wilayas d'Oum El Bouaghi et Souk Ahras avec une validité qui court de jeudi de 3h à 18h et une vitesse du vent qui oscille entre 60 km/h et 70 km/h, atteignant ou dépassant parfois 80 km/h en rafales. Ces vents forts souffleront également sur les wilayas de Tébessa, Khenchela, Batna et Biskra de jeudi à 3h au vendredi à 3h au moins. - Oran: l'université doit contribuer à la recherche de solutions durables au phénomène de migration - 4 décembre 2024
ORAN- Les participants au colloque international intitulé "L’espace euro-méditerranéen face aux défis de la migration : gouvernance, enjeux et perspectives", ouvert mercredi à l’Université d'Oran 2 "Mohamed Benahmed", ont mis en avant la nécessaire implication de l’Université pour contribuer à la recherche de solutions durables au phénomène de la migration. Le recteur de l’Université d'Oran 2 "Mohamed Benahmed", Dr. Ahmed Chaalal, a déclaré que "l’université, en tant qu’institution de formation et de recherche scientifique, doit contribuer aux efforts déployés à différents niveaux pour trouver des solutions durables et intégrées à ce phénomène, qui concerne un grand nombre de pays dans le monde, que ce soit à travers des études approfondies ou en formulant des recommandations". De son côté, Dr. Assia Bekhtaoui, directrice du Laboratoire de recherche stratégies des populations et développement durable, relevant du département de démographie de la faculté des sciences sociales de la même université, a précisé que ce colloque scientifique international a retenu la migration comme thème central, car elle (la migration) est devenue une problématique mondiale d’actualité, touchant directement la démographie, le principal domaine de spécialisation du département. Pour sa part, Dr. Nadji Rahmania de l’Université de Lille (France) et président du comité scientifique du colloque a déclaré que la migration "reflète des dynamiques complexes et des transformations profondes". L’intervenant a souligné que, selon les statistiques des Nations unies, plus de 280 millions de personnes vivent dans un pays autre que leur pays d'origine, un chiffre en constante augmentation", relevant que ce phénomène affecte toutes les régions du monde. Il a ajouté que "les migrations humaines, qu'elles soient volontaires ou forcées, se sont étendues sur des siècles et sur tous les continents, façonnant et redéfinissant les sociétés, les cultures et les politiques, Aujourd’hui, dans un contexte mondial marqué par de multiples crises, les migrations ont acquis de nouvelles dimensions, ce qui exige une réflexion approfondie, collaborative et interdisciplinaire", a-t-il noté. Ce colloque de deux jours est organisé en coordination avec l’Unité de recherche Sciences de l’Homme pour les études philosophiques et sociales, le laboratoire de recherche Moyens d’investigation et techniques de traitement des troubles comportementaux de l’Université d'Oran 2 "Mohamed Benahmed", ainsi que des universités et laboratoires de recherche de certains pays européens, des chercheurs nationaux et internationaux participent à cette rencontre. - Autoroute Est-ouest à Djebahia: déviation temporaire de la circulation des véhicules poids-lourd - 4 décembre 2024
BOUIRA - La circulation des véhicules poids-lourd sur l’Autoroute Est-ouest à Bouira, sera déviée temporairement à partir de jeudi, d’Oued Rekham vers la route nationale RN 5 sur sa voie menant vers Alger, en prévision du lancement des travaux d’entretien sur le long de la pente de Djebahia, a-t-on appris auprès de la direction des travaux publics (DTP). Dans une déclaration à l’APS, le directeur des travaux publics Nouredine Gasmi, a précisé que la circulation sera déviée vers la RN5, d’Oud Rekham jusqu’à Kadiria, où les conducteurs du poids-lourd "peuvent reprendre l’Autoroute le plus normalement". Le même responsable a expliqué en outre que cette décision a été prise pour permettre le lancement des travaux d’entretien sur le long de la pente autoroutière de Djebahia, qui connait encore des dégradations sur la chaussée malgré les différentes opérations de réhabilitation menées auparavant. "Cette déviation est temporaire, et elle se poursuivra jusqu’à la fin des travaux de réhabilitation", a précisé le DTP, qui a appelé les conducteurs des véhicules poids-lourd à prendre toutes les mesures de prévention nécessaires afin d’assurer une circulation normale sur la RN5 jusuqu’à Kadiria. - Les militants suédois solidaires de la cause sahraouie font escale à Tlemcen - 4 décembre 2024
TLEMCEN - Les militants suédois Benjamin Ladra et Sanae Kotbi sont arrivés, mercredi dans la wilaya de Tlemcen, dans le cadre de leur périple à vélo en solidarité avec le peuple sahraoui. Les deux militants, accompagnés de leur photographe, Liv Eriksson, ont été accueillis par les autorités locales, des associations de la société civile, des citoyens, ainsi qu'une délégation d'étudiants de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) poursuivant leurs études en Algérie. La réception des militants suédois s'est tenue sur la place "Emir Abdelkader", au centre-ville de Tlemcen. Dans une déclaration à la presse, Benjamin Ladra a souligné que l'Algérie est le 26e pays visité dans le cadre de leur action visant à mettre en lumière la cause sahraouie et les souffrances du peuple sahraoui face à l'occupation marocaine. Il a ajouté qu'il a reçu, avec Sanae Kotbi, un accueil chaleureux de la part des autorités de Tlemcen et des citoyens "qui défendent eux aussi la cause sahraouie et se montrent solidaires du peuple sahraoui dans sa lutte quotidienne contre l'occupation marocaine". Le militant a précisé que ce voyage à vélo leur a permis de parcourir plus de 30.000 kilomètres à travers le monde, "afin de défendre avec force les droits du peuple sahraoui, victime de graves violations des droits humains par l'occupant marocain". Les étudiants sahraouis présents à cet accueil ont salué cette initiative solidaire et le soutien indéfectible du peuple algérien à la cause sahraouie, exprimé dans toutes les tribunes internationales. A noter que les deux militants suédois ont traversé plusieurs wilayas algériennes, dont Alger, Oran et Aïn Témouchent, et prévoient de se rendre, jeudi dans la wilaya de Sidi Bel Abbes, a-t-on indiqué.
- 3e Conférence africaine des start-up : appel à l'adoption de politiques unifiées sur l'intelligence artificielle - 7 décembre 2024
ALGER- Les ministres africains en charge du secteur des Start-up, ont appelé, samedi à Alger, à l'adoption de politiques continentales unifiées sur l'intelligence artificielle, à même de renforcer la coopération entre les pays africains dans ce domaine en assurant le cadre réglementaire adéquat. Cet appel a été lancé dans "la Déclaration ministérielle d'Alger sur le développement des start-up et de l'intelligence artificielle en Afrique", lue à la clôture des travaux de la 3e édition de la Conférence africaine des start-up (5 au 7 décembre 2024) au Centre international de conférences (CIC), Abdellatif Rahal (Alger) avec la participation de 45 ministres africains. Les ministres ont affirmé, dans ce sens, l'importance du rôle des start-up et de l'intelligence artificielle dans la réalisation du développement socio-économique en Afrique, ainsi que leur soutien à l'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA) et aux stratégies de transition numérique et d'innovation, saluant les efforts consentis par l'Algérie pour renforcer l'innovation et soutenir les start-up africaines, à travers le regroupement des plus importants acteurs dans ce domaine pour la troisième année consécutive. Dans la Déclaration ministérielle d'Alger, l'accent a été mis sur l'importance d'investir dans l'infrastructure numérique, comme l'internet à haut débit et les centres de données pour assurer un accès équitable aux technologies entre les zones rurales et urbaines de manière à réduire le fossé numérique. Concernant le développement de l'intelligence artificielle dans le continent, les ministres ont souligné la nécessité d'adopter des politiques unifiées qui renforcent la coopération entre les pays africains, en sus de garantir un cadre réglementaire englobant la gestion des données, la protection de la vie privée et des principes éthiques. Ils ont également souligné l'importance de lancer des programmes de formation au profit des jeunes, hommes et femmes, et d'établir des partenariats entre les universités, les centres de recherche et les entreprises privées, pour renforcer les capacités locales dans les domaines de l'intelligence artificielle. Les ministres ont appelé aussi à "accélérer la création d'un fond africain pour soutenir les Start-up et l'intelligence artificielle, afin de financer les projets à fort impact socioéconomique, outre la création de pôles technologiques et d'incubateurs soutenant l'innovation", et à "la mobilisation des moyens technologiques et numériques pour réaliser une transition globale et durable à même de renforcer la place de l'Afrique au sein de l'économie numérique mondiale". Mme Nacima Arhab nommée Secrétaire générale de la Conférence La Conférence s'est achevée par l'annonce officielle de la nomination de la Secrétaire générale du ministère de l'Economie de la connaissance, des startups et des micro-entreprises, Mme Nacima Arhab, en tant que Secrétaire générale de la Conférence africaine des Start-up. A son tour, Mme Arhab a annoncé dans son allocution, une série de nominations au niveau du Secrétariat permanent de la Conférence, incluant des personnalités de pays africains, et ce, dans le but de "renforcer la coopération africaine et échanger les expertises africaines en matière de Start-up". Les travaux de la 3e édition de la Conférence africaine des start-up ont été sanctionnés par l'adoption d'un plan d'action du Secrétariat permanent à l'horizon 2063, lequel vise à contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), et à assurer un environnement propice pour les start-up africaines, selon Mme Arhab. La Conférence a été marquée également par l'annonce de la nomination de Yacine Laskri, président de la Fédération africaine des anges d'affaires (African Federation of Business Angels Networks -AFBAN), créée lors de la 2e édition. Dans son allocution, M. Laskri a souligné la nécessité de relever les défis du continent africain avec des solutions novatrices, telles que le mécanisme des anges d'affaires, afin de créer un environnement propice aux start-up. Au terme de cette manifestation, les lauréats du Challenge des start-up, organisé en marge de la Conférence, ont été annoncés. Le prix du meilleur projet dans le domaine hydraulique a été attribué à un groupe de jeunes ayant proposé des solutions basées sur l'intelligence artificielle pour améliorer la qualité et l'utilisation de l'eau. Dans la catégorie de l'énergie, un prix a été décerné à un groupe de jeunes ayant développé une solution dans le domaine d'utilisation de l'énergie solaire. Enfin, un autre groupe a remporté le prix du changement climatique pour avoir présenté une solution visant à garantir une alimentation sûre et durable à l'aide de l'intelligence artificielle. - Algérie Poste organise une cérémonie de distinction des lauréats de la 1ère édition du challenge "InnovPost" - 7 décembre 2024
ALGER- Algérie Poste a organisé, samedi à Alger, une cérémonie de remise des prix aux lauréats de la 1ère édition de son challenge intitulé « InnovPost 2024 », placé sous le thème "Vers une poste connectée et innovante", et ce, en marge des activités de la 3e Conférence africaine des Start-up, organisée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre de la Poste et des Télécommunications, M. Sid Ali Zerrouki, qui a affirmé dans une allocution prononcée à cette occasion, que cet évènement "témoigne du développement du secteur de la Poste et de son ouverture pour être en phase avec la nouvelle ère, et faire face ainsi aux défis de l'heure, notamment l'intelligence artificielle". Le ministre a salué par la même occasion, la participation massive à cet évènement, se disant fier des jeunes talents qui ont concouru dans différents domaines de la compétition. A cet égard, le ministre a annoncé qu'une "2e édition de cet évènement sera organisée pour donner un nouvel élan au challenge dans ce domaine". De son côté, le directeur général d'Algérie Poste, Louaï Zidi, a souligné que ce concours "s'inscrit dans le cadre de la vision éclairée d'Algérie Poste, en tant qu'entreprise citoyenne visant à renforcer la transition numérique et à soutenir l'entrepreneuriat et l'innovation en matière des services postaux et financiers". Il a également affirmé l'attachement de l'entreprise à adopter les solutions techniques modernes pour améliorer la qualité du service public et partant, assurer au citoyen des services modernes et sûrs répondant à ses besoins. Zidi a exprimé, dans ce sens, "la disponibilité constante d'Algérie Poste à accueillir des compétences nationales, notamment les jeunes innovateurs et porteurs de start-up dans le domaine numérique et à domicilier leurs projets dans le tableau de bord prospectif de l'entreprise". Il a également noté l'engagement de l'entreprise à intensifier les programmes de partenariat avec les universités et les établissements de recherche nationaux, notamment en ce qui a trait à l'utilisation de connaissances et de nouvelles techniques pour l'amélioration des services et la réalisation de la vision de l'Algérie numérique. La cérémonie a été marquée par la distinction de 16 équipes, classées selon 6 thématiques dédiées aux étudiants et aux start-up. - 3e Conférence africaine des start-up : le ministre de la Poste tient des rencontres bilatérales avec ses homologues africains - 7 décembre 2024
ALGER- Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, a eu plusieurs rencontres bilatérales avec ses homologues de pays africains, en marge du Sommet ministériel de la 3e édition de la Conférence africaine des start-up tenue à Alger, a indiqué, samedi, un communiqué du ministère. Zerrouki s'est entretenu avec le ministre de la Technologie de la communication de la République tunisienne, Sofiene Hemissi, le ministre de la Transformation numérique, de l'Innovation et de la Modernisation de l'administration de la République islamique de Mauritanie, Ahmed Salem Bede, le ministre des Postes, des Télécommunications, de l'Economie numérique et de la Transparence de l'Union des Comores, Oumouri M'madi Hassani, et le ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique de la République du Congo, Léon Juste Ibombo, ajoute le document. Les entretiens ont porté sur "les moyens de développer la coopération et l'échange d'expériences dans plusieurs domaines d'intérêt commun visant à renforcer le développement dans les pays africains et à soutenir l'intégration économique interafricaine, tels les services de la poste, les infrastructures de communication, la régulation des communications électroniques, la formation, les centres de données, le développement de l'industrie informatique et le soutien à l'innovation technologique et l'entrepreneuriat", conclut le communiqué. - L'Ecole supérieure de management des travaux publics sera un outil stratégique pour relever les défis du secteur - 7 décembre 2024
ALGER- Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, a affirmé, samedi, lors de l'inauguration de l'Ecole supérieure de management des travaux publics (ESMTP), que cette nouvelle structure sera un outil "stratégique" qui permettra au secteur de relever les défis liés notamment aux programmes des chemins de fer, des travaux maritimes, des routes et de la maintenance des structures. Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Rekhroukh a précisé que cet établissement de formation, réalisé à Sidi Abdallah (Ouest d'Alger), "accompagnera le secteur des Travaux publics et des Infrastructures de base pour relever les défis de l'heure en matière de réalisation des infrastructures de base, en encadrant des ressources humaines de haut niveau et en développant les capacités de gestion des grands projets du secteur, conformément aux exigences actuelles". L'Ecole assurera une formation "de qualité et de haut niveau" au profit des cadres du secteur dans le domaine des capacités techniques et de gestion, selon le ministre qui a mis en avant "les grands pas" franchis par l'Algérie en matière de développement des infrastructures au cours des dernières années. Le secteur place de "grands espoirs" dans le rôle de l'école, pour permettre aux gestionnaires de "trouver de nouvelles approches et solutions à même de répondre aux problématiques soulevées en termes de durabilité des routes, à l'instar des routes sahariennes, ainsi que l'effet de la surcharge des véhicules de poids lourd sur les routes, notamment au niveau de l'autoroute est-ouest". L'école veillera également "à former des gestionnaires pour superviser des projets complexes, l'objectif étant de trouver des solutions adaptées permettant de renforcer les capacités en matière de réalisation des projets", ajoute M. Rekhroukh, soulignant que le secteur tend à accompagner cette école pour "relever le défi et concrétiser le programme ferroviaire national décidé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune". Le secteur aspire à atteindre 15000 km de voies ferrées à l'horizon 2030, d'où l'importance de "la mise à niveau de la ressource humaine en matière de pilotage des projets, de la conception à la réalisation, en tenant compte de la spécificité de ce type de structures, notamment en termes d'ingénierie et de systèmes de signalisation", précise le ministre. A cet égard, il a souligné que l'école œuvrera "à accompagner les groupes publics récemment créés, en l'occurrence le groupe public de construction ferroviaire (GCF) et le groupe public de travaux maritimes (GTM), à travers le renforcement des mécanismes de formation des cadres et des capacités nationales de réalisation, deux fondements essentiels à la réalisation des grands projets ferroviaires et des structures maritimes". La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence de membres du parlement, de cadres du secteur, ainsi que du chargé d'affaires de l'ambassade de la République populaire de Chine à Alger, Zhao Pingsheng. Pingsheng a affirmé que son pays tend à renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays dans divers domaines y compris le secteur des travaux publics, rappelant que 200 cadres algériens, des ingénieurs et des techniciens en travaux publics, avaient bénéficié d'une formation en Chine. - Constantine/14ème Salon national de l'innovation: lancement d'un réseau CATI de sciences pharmaceutiques - 7 décembre 2024
CONSTANTINE- Un réseau du Centre d'Appui à la technologie et à l'innovation (CATI) spécialisé dans les sciences pharmaceutiques (CATI Pharma) a été lancé samedi depuis l'Université Salah-Boubnider (Constantine3) à l'occasion de l'ouverture du 14ème Salon national de l'innovation. Le CATI Pharma implanté au niveau du Centre de recherche en sciences pharmaceutiques (CRSP) de Constantine opérera en coordination avec l'Université Salah-Boubnider (Constantine3), a souligné le directeur du CRSP, Pr Abdelhamid Djekoune, affirmant que tous les moyens humains et logistiques nécessaires seront mobilisés pour un meilleur accompagnement de ce CATI spécialisé. Dans ce cadre, le directeur général de l'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI), M. Abdelhafid Belmehdi, a indiqué que le lancement de ce CATI spécialisé en sciences pharmaceutiques reflète l'engagement des établissements de recherches et d'innovation pour être au diapason des décisions stratégiques prises par l'Etat algérien pour un développement économique fiable et durable et vise également à rapprocher la société industrielle de la recherche scientifique. La mise en place de ce CATI spécialisé "deuxième du genre à l'échelle nationale" après le réseau de CATI spécialisé dans les technologies et énergies vertes (CATI-ECO) lancé depuis Constantine en avril 2024, s'inscrit dans le cadre de la réorganisation du réseau national de CATI autour de créneaux thématiques principaux répondant aux exigences du développement scientifique et aux besoins du marché, a-t-on rappelé. La 14ème édition du Salon national de l'innovation SA-innov a été ouverte samedi à l'université Salah Boubnider (Constantine3) avec la participation de plus de 100 inventeurs venus des quatre coins du pays qui concourent pour le prix des 3 meilleures inventions de l'année 2024 organisé chaque année par l'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) à l'occasion de la journée nationale de l'innovation (7 décembre), a indiqué M. Belmehdi. Placé sous le slogan "quand l'industrie et la recherche scientifique se rencontrent", ce Salon national devant se poursuivre jusqu'au 9 décembre courant présentera des innovations technologiques et industrielles, notamment dans le domaine de la mécanique, l'électronique et l'électricité, entre autres. Dans une allocution à l'ouverture de l'évènement, le directeur du bureau extérieur de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), Ahmed Othmane Mohamed Salek a fait part de l’élaboration par l'université Constantine 3 avec des experts de l'Organisation d’une politique de la propriété intellectuelle universitaire. Pour sa part le représentant du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Ahmed Mir a réitéré la volonté de son ministère de passer d'une recherche scientifique académique à une recherche scientifique servant l'économie nationale et répondant aux besoins du marché. - Oran: l'importance du partenariat scientifique dans la planification urbaine pour atténuer les effets du changement climatique - 7 décembre 2024
ORAN - L'importance d'un partenariat scientifique pluridisciplinaire pour contribuer à la planification des villes et des agglomérations urbaines de manière à réduire les effets du changement climatique qui affecte le monde depuis plusieurs années est soulignée par l'enseignant au département Aménagement du territoire à l'Université d'Oran 2 Mohamed Ben Ahmed, Dr Mostefa Châachoua. Dans une déclaration à l'APS, le Dr Châachoua, directeur d'une thèse de doctorat ayant pour thème la relation entre la planification urbaine et l'adaptation aux changements climatiques, soutenue par l'étudiante Hayet Belharma à la Faculté des Sciences de la terre de l'Université d'Oran 2, a mis en avant "l'importance de la collaboration entre les chercheurs en architecture, en urbanisme, en physique, en mécanique et dans d'autres disciplines pour exploiter les résultats obtenus dans chaque spécialité, afin de combattre les phénomènes naturels liés au changement climatique, notamment les îlots de chaleur urbains" (augmentation des températures dans les zones urbaines). Dr Châachoua a souligné l'importance de cette thèse, soutenue cette semaine, qui recommande l'utilisation de la dynamique des fluides computationnelle, une théorie utilisée par les spécialistes de la physique et de la mécanique des fluides dans la planification urbaine et l'orientation des bâtiments pour éliminer les îlots de chaleur urbains, qui ont des répercussions négatives sur le cadre de vie des habitants et leurs activités. Pour sa part, la chercheure Hayet Belharma, qui a choisi le pôle urbain Ahmed Zabana à Oran, comme cas d'étude dans son travail de doctorat, a expliqué à l'APS que cette thèse, intitulée "Approche d'impact et d'adaptation au changement climatique dans l'environnement urbain: le cas de l'espace urbain d'Oran", traite des questions liées au changement climatique et à ses impacts sur les composantes du territoire, qu'elles soient matérielles, techniques ou humaines. Ces questions figurent au centre des préoccupations des chercheurs, notamment en ce qui concerne l'adaptation des territoires aux changements climatiques. Elle a ajouté que son travail scientifique a révélé que "les impacts du changement climatique, qui constituent aujourd'hui un grand défi pour le développement économique et social des territoires et des populations, en particulier dans les villes, nécessitent une collaboration pluridisciplinaire pour trouver des solutions adaptées et recourir à des approches innovantes et non conventionnelles, telles que l'utilisation de la dynamique des fluides computationnelle dans les disciplines d'aménagement du territoire et d'urbanisme". Elle a également confirmé, à travers sa thèse, l'impact de la configuration urbaine sur le climat local et l'environnement thermique extérieur. En utilisant des outils de simulation basés sur cette technique, elle a démontré comment l'urbanisme interagit avec des paramètres climatiques spécifiques (rayonnement solaire, flux de vent, température de l'air et de surface, entre autres), ce qui contribue à modifier le climat des villes. La chercheure a indiqué que "ces simulations permettent d'améliorer la circulation de l'air dans les zones urbaines, ce qui peut contribuer à améliorer la qualité de l'air et à réduire les îlots de chaleur urbains comme phénomène climatique". Ces simulations "permettent également aux architectes, grâce à la simulation des flux de fluides autour des bâtiments, de concevoir des structures réduisant la consommation d'énergie pour le chauffage et la climatisation", a-t-elle expliqué. - Conférence africaine des start-up: présentation de la première Stratégie nationale de l'intelligence artificielle - 7 décembre 2024
ALGER- La première Stratégie nationale de l'intelligence artificielle a été présentée, samedi à Alger, lors d'une rencontre organisée dans le cadre de la 3e édition de la Conférence africaine des start-up sous la supervision du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah. A cette occasion, M. Ouadah a mis en avant les progrès réalisés par l'Algérie dans ce domaine, citant notamment la création de l'Ecole nationale supérieure d'intelligence artificielle (ENSIA) et de l'Ecole nationale supérieure de mathématiques (ENSM), ainsi que l'installation du Conseil scientifique de l'intelligence artificielle, chargé de l'élaboration de la première version de cette Stratégie nationale. Le ministre a également souligné l'importance de mobiliser toutes les ressources humaines et matérielles pour accompagner ce "domaine sensible", précisant que ce projet ambitieux constitue "seulement un début" impliquant tous les secteurs et visant à positionner l'Algérie sur la voie des nations avancées dans cette technologie stratégique. Lors de cette rencontre à laquelle ont assisté des membres du Gouvernement et des ministres africains, le président du Conseil scientifique de l'intelligence artificielle, le professeur Merouane Debbah a présenté la Stratégie nationale de l'intelligence artificielle, suivie des interventions d'experts et de spécialistes sur le sujet. Selon le professeur Debbah, la Stratégie nationale de l'intelligence artificielle s'articule autour de plusieurs axes, notamment la recherche, le développement des compétences, l'accompagnement des start-up, la mise en place de centres de données, ainsi que l'identification des secteurs prioritaires tels que la sécurité, l'agriculture, l'industrie et la santé. Les travaux de la 3e édition de la Conférence africaine des start-up, dont l'ouverture a été présidée jeudi dernier par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, se poursuivent, samedi à Alger au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger). Placée sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, cette édition est organisée par le ministère de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, et l'accélérateur public "Algeria Venture", avec la participation de ministres et de responsables de l'innovation et des start-up de pays africains et de l'Union africaine (UA) ainsi que plus de 500 start-up et investisseurs de plusieurs pays africains. - Inauguration à Alger de l'Ecole supérieure de management des travaux publics - 7 décembre 2024
ALGER - Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh a inauguré, samedi à Sidi Abdallah (Ouest d'Alger), l'Ecole supérieure de management des travaux publics (ESMTP). La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence de membres du parlement, de cadres du secteurs, ainsi que du chargé d'affaires de l'ambassade de la République populaire de Chine à Alger, Zhao Pingsheng. Cet établissement est dédié à la formation en management d'administration, d'entreprises et de projets, des cadres du secteur relevant de l'administration centrale, des laboratoires, ainsi que des entreprises intervenant dans la réalisation des grands projets d'infrastructures de travaux publics et de transport (aéroport, voie ferrée), selon les explications fournies. L'Ecole assure une formation qui permet aux cadres du secteur de s'adapter aux exigences normatives, environnementales et aux nouvelles technologies utilisées dans le secteur. D'une capacité de 350 places pédagogiques extensibles, l'ESMTP, qui s'étend sur une superficie totale de 44.000m2, a été réalisée par un groupe chinois de construction. Elle comprend plusieurs structures, dont le bloc pédagogique comprenant 27 salles de cours, une bibliothèque, un amphithéâtre et 4 salles de conférences. L'Ecole dispose également d'un bâtiment d'administration et de gestion comprenant divers bureaux, salles de sports, locaux techniques, et un pavillon d'hébergement des cadres de 144 chambres. - EHU d’Oran: 2e congrès international de chirurgie maxillo-faciale en décembre - 7 décembre 2024
ORAN - Le Service de Chirurgie Maxillo-Faciale Plastique et Esthétique de l’EHU "1er novembre 1954 " d’Oran organise, du 11 au 13 décembre en cours, le 2ème congrès international de chirurgie maxillo-faciale, a-t-on appris auprès de son chef de service Karim Hirache. Cet évènement est organisé en partenariat avec l'Association Algérienne de Chirurgie Cranio-Maxillo-Faciale Plastique et Esthétique et l'association "Ibtissama wa amel", a-t-il précisé, ajoutant que des experts en chirurgie maxillo-faciale de plusieurs pays, comme l’Equateur, la République de Corée, l’Espagne, l’Italie et la France participeront à ce rendez-vous médical. L’Afrique sera, par ailleurs, l’invité d’honneur de ce congrès, avec la participation de 15 pays africains, selon le Pr Hireche, qui a souligné que pas moins de 270 chirurgiens spécialisés en chirurgie maxillo-faciale, chirurgie pédiatrique, chirurgie esthétique et chirurgie orthopédique prennent part à cette rencontre. Plusieurs sujets seront abordés, au cours de cette rencontre scientifique, organisée sous le thème "techniques innovantes et nouveaux pro cédés en chirurgie maxillo-faciale", comme la microchirurgie, la chirurgie robotique, le laser et l’épithèse en chirurgie maxillo-faciale. "Il s’agit également d’aborder les avancées en matière de traitement du cancer du visage et les nouvelles techniques réparatrices après l’ablation d’un cancer du visage", a-t-on précisé de même source. Des ateliers adressés aux médecins généralistes et aux paramédicaux sont au également au programme de ce congrès, comme les soins postopératoires pour les personnes opérées et les dernières avancées dans ce domaine. - Le ministre de l'Education nationale rencontre le SG de la FNTE - 6 décembre 2024
ALGER - Le ministre de l'Education nationale, M. Mohammed Seghir Sadaoui, a rencontré, jeudi à Alger, le Secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE), en présence de cadres de l'administration centrale et de membres du bureau national, a indiqué un communiqué du ministère. Cette rencontre intervient "en concrétisation des engagements du ministre de l'Education nationale, relatifs à l'organisation de rencontres bilatérales avec les partenaires sociaux, pris lors de la rencontre de prise de contact qu'il a eue, le 30 novembre dernier, avec des responsables d'organisations syndicales agréées auprès du secteur, et ce selon un calendrier bien défini", lit-on dans le communiqué. Le ministre a, à cette occasion, souligné "l'importance pour les organisations syndicales de participer à la Conférence nationale sur la transformation numérique dans le secteur de l'éducation nationale, et de contribuer, avec des avis et des observations, à améliorer la qualité des services fournis par le système d'information du secteur, aux fonctionnaires, élèves et parents d'élèves". Ces rencontres bilatérales avec le partenaire social offrent "un espace de concertation sur des questions socioprofessionnelles liées aux fonctionnaires du secteur, et une opportunité pour soulever et débattre des préoccupations, afin de les prendre en charge dans le cadre de la législation en vigueur", a affirmé M. Sadaoui, se disant "convaincu de l'importance de l'action participative en vue d'aplanir les difficultés, au service du secteur de l'éducation nationale et de ses fonctionnaires.
À propos d'Algérie Presse Service - APS
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Équipes de journalistes et photographes de l'Agence de presse algérienne
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